Depuis quelques jours, un nom de famille fait de nouveau le tour du monde : celui de Gudjohnsen. Le petit dernier, Andri Guðjohnsen, âgé de 19 ans – il est né le 19 janvier 2002 -, est en train de crever l’écran. Appelé pour la première fois en septembre pour les matchs de qualification à la Coupe du monde avec l’Islande, il a été rappelé ce mois-ci, preuve que le jeune attaquant performe vraiment.
Pourtant, il ne joue qu’en troisième division espagnole – la Primera RFEF, anciennement Segunda B -, tandis que ses compatriotes jouent tous en première division, aussi bien en Norvège, qu’au Danemark par exemple. Cela n’a pas empêché le jeune Andri de se démarquer très rapidement, inscrivant deux buts en quatre matchs. Le plus fort, est qu’il ait réussi à accomplir une telle prouesse en rentrant à chaque fois en fin de match. Il n’a disputé que 43 minutes au total.
En club, c’est différent, il joue davantage, mais n’est pas encore un titulaire indiscutable. Néanmoins, il mérite son portrait. Focus sur un joueur dont le patrimoine génétique semble plus que fourni.
Un attaquant comme son père
Dans la famille Guðjohnsen, je demande le petit-fils cadet. Voici Andri Guðjohnsen. Il est le fils d’Eiður Guðjohnsen et le petit-fils d’Arnór Guðjohnsen. Son père et son grand-père ont été joueurs de football, internationaux islandais et attaquants de pointe. Andri suit donc les traces familiales, puisque son frère aîné, Sveinn Aron, né en 1998, est lui aussi un numéro 9. Une famille à part entière donc.
Arnór Guðjohnsen a joué en professionnel jusqu’à 40 ans, de 1978 à 2001 et a porté le maillot de son pays de 1979 à 1997, comptabilisant 73 sélections pour 14 buts. Son fils a fait encore mieux puisqu’Eiður a joué plus de matchs (88) et inscrit plus de buts (26). Il est le recordman en équipe nationale, depuis rejoint par l’ancien Nantais Kolbeinn Sigþórsson en 2019. Fait extraordinaire, Eiður Guðjohnsen a remplacé son père lors d’un match avec l’Islande en 1996. C’était face à l’Estonie en match amical et cela constitue un cas unique dans l’histoire du football. Malheureusement pour ses fils, Eiður n’a pas pu reproduire l’événement puisque ce dernier a quitté les terrains professionnels avant que ses fils ne les découvrent. Cela ne l’empêche pas d’assister au succès de ses enfants, car il est entraîneur adjoint de l’équipe d’Islande depuis décembre 2020.
Il faut savoir que le grand-père d’Andri a notamment été finaliste de la Coupe UEFA en 1984 avec Anderlecht et a joué à Bordeaux entre 1990 et 1992. Son fils a fait encore mieux et fait partie des attaquants dont se souvient la génération qui a découvert le football dans les années 2000. Eiður a aujourd’hui 43 ans, mais il faut se souvenir qu’il a revêtit les maillots de Chelsea et du FC Barcelone. Avec Chelsea, il a marqué le club de son empreinte au moment où le club anglais venait d’être racheté par l’actuel propriétaire : Roman Abramovitch. En Angleterre, Eiður a disputé 263 matchs et inscrit 78 buts. Il a notamment été double champion d’Angleterre, en 2005 et 2006, avec José Mourinho. Avec le Barça, ce fut plus difficile, mais il a su se rendre utile sous Pep Guardiola. Il est tout de même devenu le premier joueur islandais a remporter la Ligue des Champions. C’était en 2009.
C’est pourquoi ses enfants ont été en partie formés au FC Barcelone. Andri Guðjohnsen y est arrivé à l’âge de 8 ans, puis est parti à Gavà en Catalogne. Il y est resté deux petites années et en 2015, il débarque à l’Espanyol de Barcelone. Il continue son apprentissage et le Real Madrid le récupère en 2018. Il a alors 16 ans et joue avec les u-19. Sa carrière prend un nouveau tournant lorsqu’il est promu chez le Castilla, en troisième division espagnole. Depuis, c’est une ascension presque phénoménale.
Un attaquant dribbleur et physique
Andri Guðjohnsen mesure 1m88 et pèse 75kg. Un gabarit qui lui permet d’être imposant dans la surface de réparation, son terrain de jeu favori, là où il est plus à l’aise. Il est ce qu’on pourrait appeler un renard des surfaces. Doté d’un bon sens de l’anticipation, il est capable, grâce à sa finition, de se montrer très dangereux lorsqu’il reçoit la balle dans la surface. À l’image des plus grands, comme Inzaghi, il sent les coups et est toujours bien placé. On l’a vu lors de son but face à la Macédoine du Nord en septembre ou même avec le Castilla lorsqu’il s’agit de pousser le ballon au fond des filets.
Avec sa taille, il possède un bon jeu de tête, ayant une très bonne détente verticale. Ce n’est pas tout puisqu’il est très complet physiquement. Il est rapide, endurant, puissant et à la fois agile, des qualités nécessaires pour être un tueur dans les 16 mètres 50. Il est également capable de répéter les efforts, possédant un bon volume de jeu et un bon sens du collectif. Enfin, même s’il n’est pas très technique, il est capable parfois de dribbler les défenseurs afin de faire la différence pour déclencher un tir.
Avec le Castilla, il a joué hier soir face au Barça B, mais n’a pas trouvé la faille. Le match s’est soldé par un match nul 0 à 0. Après 8 matchs de championnat, son équipe pointe à la 14e place provisoire, en attendant la fin de la journée. Andri, lui, fait un bon début de saison. Il a joué 6 rencontres, a été titulaire 3 fois et a marqué un but. Des débuts intéressants qui ont donc été récompensés par deux appels en sélection nationale.
Andri Guðjohnsen n’est peut-être pas le futur meilleur buteur du monde, mais possède une belle marge de progression. Il a la possibilité de faire ses gammes avec le Castilla, afin d’intégrer l’équipe première dans un avenir plus ou moins proche. À lui de continuer sur sa belle lancée automnale et de ne pas craquer sous la pression des projecteurs.
Eliott Lafleur/@eliottlf
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