Après avoir vaincu l’AC Milan (3-2) et Manchester United (2-0), le Real Madrid espère poursuivre son sans faute face à son grand rival, car même si ce tournoi américain est amical, remporter le Clásico est toujours bénéfique pour la confiance de l’équipe.
La Casa Blanca a déposé ses valises au Texas, pour disputer le troisième match de sa tournée américaine. Pour ce Clásico, Carlo Ancelotti pourra continuer ses peaufinages et prouver que le Real Madrid est d’ores et déjà prêt à batailler avec son ennemi catalan durant la prochaine saison.
Un test idéal pour le changement de système de jeu
Face aux Blaugranas, Il Mister va certainement reconduire un 4-4-2 losange, son nouveau système de jeu qu’il a déjà mis en place victorieusement contre l’AC Milan et Manchester United. Ce Clásico est le match idoine pour mettre au défi ce changement de dispositif, car au-delà de la qualité du Barça, il y a une intensité, une agressivité et une dose d’égos propres à cette confrontation si mythique.
L’interrogation concerne plutôt les joueurs qui démarreront ce match. En effet, Carletto a effectué huit changements lors de la journée précédente contre Man United. Andriy Lunin, le portier remplaçant de Thibault Courtois qui est légèrement blessé ; Eduardo Camavinga, qui s’installe vraisemblablement au poste de milieu relayeur gauche ; et Jude Bellingham, la recrue phare à l’origine de ce bouleversement tactique ; sont les seuls à avoir été titularisés deux fois consécutives. Les quatre défenseurs, les deux attaquants, ainsi que la sentinelle et le milieu relayeur droit, ont tous été changés contre le club mancunien.
Don Carlo fait notamment face à deux choix pour sa composition d’équipe au Clásico de ce soir. Il peut encore faire un turnover, pour donner du temps de jeu aux uns et aux autres et faire jouer la concurrence dans certains secteurs, comme celle entre Fran García et Ferland Mendy au poste de latéral gauche.
Le coach italien a aussi la possibilité de mettre en place l’équipe type qu’il a en tête (si c’est déjà le cas), tout en s’adaptant bien évidemment aux états de formes différents de ses joueurs. Cela lui permettrait de confirmer ses certitudes pour la saison à venir, ou alors de redistribuer certaines cartes.
Un Clásico qui opposera deux équipes aux dynamiques différentes
Durant cette compétition, le Real Madrid et le FC Barcelone connaissent des fortunes diverses. Face à l’AC Milan, le club castillan a réalisé, encore une fois, une Remontada dont lui seul a le secret. Mené 0-2 à la mi-temps par le club lombard, il s’en est remis à Federico Valverde pour revenir au score. L’Uruguayen a inscrit un doublé en deux minutes peu avant l’heure de jeu.
En fin de rencontre, Vini JR a renversé la situation, en marquant son premier but avec l’historique numéro 7 floqué sur son maillot. Face à Manchester United, la Maison Blanche a eu plus de maîtrise. Cette domination s’est concrétisée par un somptueux lob de Jude Bellingham dès la sixième minute de jeu et d’un magnifique retourné acrobatique de Joselu à la fin du temps réglementaire, qui a laissé Onana sur place.
Le Barça connaît un début de tournoi plus compliqué. Son premier match contre la Juventus de Turin a été annulé à la dernière minute, en raison d’une épidémie de gastro-entérite virale qui a sévi dans ses rangs. Lors de la deuxième journée, les Gunners d’Arsenal ont fait exploser en plein vol une défense barcelonaise pourtant impériale la saison dernière, en marquant cinq buts, tout en concédant quand même trois réalisations.
Los Blancos semblent donc être actuellement dans une meilleure dynamique que les Barcelonais. Mais le Clásico est un match à part, où la forme de l’instant influe rarement sur le résultat. Cette rencontre sera aussi synonyme de revanche. En effet, l’année dernière, à la même période, c’est le FC Barcelone qui a remporté cette affiche prestigieuse de pré-saison à Las Vegas, sur le score de 0-1, lors de la tournée américaine des deux formations. Cinq ans auparavant, les Merengues s’étaient déjà inclinés (3-2) lors du tout premier Clásico organisé sur le sol américain, le 30 juillet 2017 à Miami.
C’est à l’AT&T Stadium de la ville d’Arlington (située dans la banlieue ouest de Dallas) que les coéquipiers de Nacho, le nouveau capitaine du Real Madrid, auront donc l’occasion d’enchaîner une troisième victoire consécutive dans ce Soccer Champions Tour, ainsi que de remporter leur premier Clásico en terre américaine. Cela serait de bon augure avant de clôturer ce tournoi face à la Juventus, le 03 août prochain.