Dans ce choc au sommet du championnat, le troisième accueille le deuxième lors d’un Clásico qui fait office de premier tournant de la saison.
Les trois points pour trôner en tête du classement
Un petit point sépare les deux formations rivales. Le Barça en compte 24, tandis que le Real Madrid comptabilise 25 points. Un match nul n’arrangerait pas les deux formations car il permettrait à l’Atlético de Madrid, 4e du classement, de revenir à hauteur des Blaugranas (avec un match en moins). Los Madridistas accuseraient alors un retard de 2 points sur le Gijona FC, vainqueur du Celta de Vigo hier soir sur la plus petite des marges (1-0).
En cas de défaite, le Real Madrid verrait son adversaire du jour lui chiper la deuxième place. Mais si les coéquipiers de Nacho s’imposent en terre catalane lors de ce Clásico, ils retrouvent la première place du classement, à égalité de points avec le Gijona FC.
Carlo Ancelotti était présent hier en conférence de presse d’avant-match et s’est exprimé sur l’importance de ce Clásico, tout en mentionnant qu’il n’était pas décisif pour la suite de l’exercice. « Ce n’est qu’un match, mais il est important. Ce sont trois points qui valent beaucoup pour la dynamique de l’équipe. Il est important pour tout le monde, pour l’équipe également, mais la saison est très longue et c’est trop tôt pour dire que ce match est déterminant en termes de points. Il y a beaucoup d’équipes qui sont à la lutte, comme Gijona et l’Atlético, et ce sera une Liga très disputée jusqu’à la fin. »

Federico Valverde au duel avec Sergi Roberto lors d’un Clásico. (Icon Sport)
La défense du Real Madrid à l’épreuve pour ce Clásico
Le Real Madrid a la meilleure défense de LaLiga, avec 7 buts encaissés et 5 clean-sheets réalisés en 10 journées. Et Los Blancos seraient très inspirés de maintenir leur solidité défensive, car les Blaugranas possèdent une puissance de frappe offensive complète et variée avec pas moins de 13 buteurs différents depuis le début de la saison.
Malgré le peu de buts encaissés par le Real, la défense castillane possède deux défauts majeurs : elle concède beaucoup trop d’occasions. Mais surtout, 6 des 7 buts qu’elle a encaissés proviennent d’un centre, dont 5 viennent du côté droit.
Pour éviter d’être en difficulté dans ce secteur de jeu lors du Clásico, les latéraux doivent rectifier le tir, en effectuant des marquages beaucoup plus serrés, afin que les joueurs de couloir adverses ne puissent pas centrer à leur guise. De plus, Antonio Rüdiger et surtout David Alaba ont besoin d’être plus rigoureux dans leurs placements dans la surface de réparation, pour empêcher les attaquants de réceptionner les centres de leurs coéquipiers et condamner Kepa Arrizabalaga à l’exploit.
Enfin, la défense de la Casa Blanca doit être concentrée jusqu’au coup de sifflet final, car le FC Barcelona est le spécialiste des réalisations dans les derniers instants de la partie. En effet, les coéquipiers de Robert Lewandowski ont marqué la moitié de leurs buts (11 sur 22) dans le dernier quart d’heure de jeu depuis l’ouverture du championnat.
Pour tenter de retrouver la première place de LaLiga après ce Clásico, il faut que le Real Madrid fasse preuve de sécurité défensive, en laissant le moins d’espaces possibles aux hommes de Xavi Hernandez, pour les empêcher de mettre en place leur palette offensive. Aux avant-postes, Los Merengues peuvent rester fidèles à eux-mêmes, en se montrant constamment dangereux à la possession du ballon, grâce à la supériorité numérique que procure le 4-4-2 losange.
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