Mais où est donc passé Andriy Lunin ?

Il faudrait peut-être songer à lancer une alerte disparition. Parce que la seule fois où l’on a vu Andriy Lunin cette saison, c’était lorsqu’il a posé tout sourire en costume avec Florentino Pérez pour brandir fièrement un maillot floqué 2030, date de la nouvelle fin de son contrat. Et sous les couleurs du Real Madrid ? Ça date tellement qu’on ne s’en souvient pas, mais en cherchant un peu, on a constaté que c’était contre Villarreal le 19 mai dernier. 

Auteur d’une saison passée exceptionnelle, avec des arrêts mémorables et des grosses prestations en Ligue des champions notamment contre Leipzig (neuf parades) ou Manchester City avec un show lors de la séance de tirs au but, le dernier rempart ukrainien n’a toujours pas joué la moindre minute sous les ordres de Carlo Ancelotti lors de ce nouvel acte.  

Alors que le technicien italien a procédé à quelques rotations, laissant du temps de jeu à Arda Güler ou Fran Garcia notamment, il ne change jamais de gardien et laisse les clés à l’inamovible Thibaut Courtois. Même samedi contre le promu, l’Espanyol Barcelone, le portier belge n’a pas soufflé et a gardé sa cage, faisant même une boulette sur l’ouverture du score des Catalans.  

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Une situation (in)tenable pour Lunin ? 

Sans temps de jeu, Andriy Lunin pourrait commencer à s’inquiéter, d’autant plus que sa place en sélection n’est pas indiscutable puisqu’il fait face à la concurrence d’Anatoliy Trubin, 23 ans et titulaire à Benfica.  

Après une très grande année et un nouveau statut, le gardien de 25 ans, encore annoncé sur le banc contre Alavés ce mardi (21h), devrait être cantonné à la Coupe du Roi et à quelques matches par-ci par-là. Une situation assez compliquée pour le natif de Krasnohrad, qui pourrait faire partie des meilleurs au monde en jouant régulièrement.  

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Déjà complètement oublié des distinctions de l’UEFA, où le gardien de Dortmund, Gregor Kobel, a  été choisi pour faire partie de l’équipe type de la Ligue des champions 2023-2024, l’Ukrainien a  certainement envie d’être reconnu à sa juste valeur. A Madrid ou ailleurs ?

Coralie Salle.