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Atlético Madrid – Real Madrid : les contre-performances de la saison dernière, une anecdote ?

par | 29/09/2024 - 14:09 | 0 commentaires

OUI/NON - Victorieux à une seule reprise au cours des quatre confrontations de l'exercice précédent, le Real Madrid ne se présente pas en position de force au Civitas Metropolitano ce dimanche. Alors, les hommes d'Ancelotti ont-il perdu la recette ? Ont-ils encore l'antidote au cholismo ? La rédaction du JDR en débat.

Le Real Madrid a eu toutes les peines du monde à obtenir des résultats satisfaisants la saison dernière contre son voisin et rival. La faute à plusieurs erreurs répétées, notamment de la part de Carlo Ancelotti. Si la Casa Blanca se présente aujourd’hui en meilleure forme que l’Atlético Madrid, les hommes de Diego Simeone bénéficient du cynisme tactique de leur entraîneur, qui ne se prive pas de hâcher régulièrement les rencontres afin de pousser à bout l’adversaire. Sauf que, la saison passée, les Merengues sont tombés à pieds joints dans le piège tendu par leur ennemi. A la régulière, l’Atlético a fait tomber son rival en Copa del Rey (4-2 après prolongation) ainsi qu’en Liga (3-1). Les deux dernières défaites en date du Real Madrid toutes compétitions confondues. La parenthèse est-elle refermée ou faut-il craindre une rechute ce dimanche soir ? Débat.

Oui, les résultats de la saison passée sont anecdotiques

Encore heureux. Pour commencer, rappelons-nous de la finalité : le Real Madrid a remporté la 36ᵉ Liga de son histoire. Maintenant, on peut contextualiser. Le 3-1 a été la première et unique défaite de la saison des Merengues en championnat, elle a donc permis de réajuster par la suite quelques détails qui n’avaient pas fonctionné lors de cette rencontre. Entre autres, la non-titularisation d’Aurélien Tchouaméni ce soir-là avait été une erreur de jugement d’Ancelotti.

Quant au 1-1, lui, est totalement insignifiant. Le Real mène dès la 20ᵉ minute et, certes, ne parviendra pas à marquer le but du break (sa seule erreur). Mais l’égalisation colchonero arrive contre le cours du jeu sur corner à la 93ᵉ minute, après avoir réalisé un non-match.

Connaissez-vous la différence entre le Real Madrid et l’Atlético Madrid ? Quand les Rouge et Blanc l’emportent, ces derniers le crient sur tous les toits et peuvent, le week-end suivant, perdre 3-0 face à Alavés. Ce ne sera pas grave, car ils auront battu leur “éternel” rival. À écrire entre guillemets, puisque cette rivalité est à sens unique. De l’autre côté, si les Merengues l’emportent, ils switcheront direct sur le match du week-end suivant. Cela s’appelle grandeur.

Non, les résultats de la saison passée sont révélateurs

Bien sûr, le Real Madrid n’est intimidé par aucune équipe, aucun club. Fort d’un palmarès long comme le bras et d’une aura unique, l’écusson aux 15 Ligues des champions ne ressent aucun complexe d’infériorité face à son voisin, dont l’armoire à trophées est vierge de toute coupe aux grandes oreilles. Mais la Casa Blanca peut (doit ?) éprouver une forme de pression au moment de refouler la pelouse du Civitas Metropolitano, cimetière des ambitions merengues la saison passée en Copa del Rey.

Au moment de revisionner les moments forts des quatre rencontres qui les ont opposés l’année dernière, un élément saute aux yeux. En Liga, les quatre buts encaissés proviennent tous d’un coup de tête adverse mal géré. Le scénario paraît se répéter à l’infini. Tantôt Alvaro Morata, tantôt Marcos Llorente (un ancien de la maison). Dans les 5m50 du gardien, les Colchoneros avaient mystifié la défense merengue avec une anormale facilité. Problème, le Real Madrid ne s’est pas amélioré dans ce secteur du jeu.

A force de diffuser une impression de fragilité dans les airs, la Maison Blanche encaisse régulièrement des buts sur corner. Cette saison, face à Majorque en Liga et à Stuttgart en Ligue des champions, les Madrilènes se font avoir sur coup de pied arrêté. Une tare identifiée par ses adversaires, qui ne se privent pas d’appuyer là où cela fait mal. Si Carlo Ancelotti a bien diagnostiqué ce souci récurrent, le remède n’a pour le moment pas été trouvé. Et les Colchoneros, renforcés par les arrivées d’Alvarez et Sorloth, ont matière à faire trembler l’arrière-garde merengue. Face au colosse norvégien, Militao et Rüdiger sont prévenus. La moindre inattention se paiera cash.

 

Pablo Gallego (oui) et Tanguy Soyer (non).

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