Il pourrait s’agir d’un véritable séisme dans le football espagnol. Selon El Debate, Gianni Infantino aurait ordonné à la fédération espagnole de football (RFEF) d’organiser des élections pour élire un président sous peine de se voir retirer l’organisation de la Coupe du monde 2030. Actuellement sous la direction de María Ángeles García Chaves, la fédération hispanique a baigné dans la corruption pendant de nombreuses années sous les règnes d’Angel Villar et Luis Rubiales. Ces soucis d’ingérence ont amené à la situation instable dans laquelle se trouve le football espagnol aujourd’hui.
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Coupe du monde 2030 : des enjeux sportifs et politiques
L’Espagne ne peut pas présenter sa candidature à cette Coupe du Monde au Congrès de la FIFA le 11 décembre sans avoir un président élu de la RFEF. D’autant plus que l’absence d’un dirigeant élu est la conséquence d’accusations constantes de corruption. D’autant plus que l’Espagne et le Maroc se disputent le droit d’organiser la finale de la Coupe du monde, entre le Santiago Bernabéu et le nouveau stade d’El Mansouira, défendu par le roi Mohammed VI et Emmanuel Macron.
María Ángeles García Chaves fut élue qu’en tant que présidente provisoire et le climat n’a jamais été aussi tendu en Espagne. Au sein même du Congrès, le désaccord règne pour l’attribution de la finale. En plus de cela, les élections pour élire un président à la RFEF ont été retardées à plusieurs reprises, au point de rendre la situation insoutenable. La seule solution pour le football espagnol est de faire table rase avec le passé, et de ne pas se faire retirer l’organisation de la plus grande compétition footballistique qu’il soit.
Médric Bouzermane
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