Vinícius Júnior de retour, c’est la surprise de la journée côté Real Madrid ! Annoncé absent pour trois à quatre semaines après une blessure aux ischio-jambiers, le Brésilien a réintégré l’entraînement collectif au bout de 12 jours et pourrait même être titulaire ce soir face à l’Atalanta, seulement 16 jours après son diagnostic initial. Ce scénario n’est cependant pas isolé. Cette saison, Camavinga, Bellingham, Ceballos ou encore Tchouaméni ont tous repris la compétition plus tôt que prévu.
Une gestion des blessures pensée pour rassurer
Alors, on est en droit de se demander pourquoi de tels écarts entre les prévisions et la réalité ? D’après Relevo, le Real Madrid adopte une communication prudente, en annonçant des délais plus longs qu’escompté. Cette approche vise à protéger les médecins et les joueurs tout en évitant les critiques en cas de récupération prolongée. Ainsi, un joueur qui revient « plus tôt que prévu » est perçu comme un héros, plutôt que comme quelqu’un ayant manqué les délais annoncés.
Le processus de réhabilitation suit un protocole flexible, ajusté en fonction de la nature de chaque blessure. Les joueurs définissent, avec le staff médical du Real Madrid, la durée prévue pour travailler en salle, sur le terrain, et le temps qu’ils joueront lors de leur premier match après leur retour. Cependant, selon Relevo, ces retours précoces sont souvent accélérés par les besoins de Carlo Ancelotti, qui se fie principalement aux sensations des joueurs pour décider de leur disponibilité.
Un exemple frappant est celui de Rodrygo : initialement prévu pour jouer 20 minutes contre Getafe après sa blessure, il a finalement disputé 60 minutes en tant que titulaire. Quelques jours plus tard, des douleurs l’ont contraint à un nouvel arrêt, note le quotidien madrilène.
Pas de retour en douceur avec Carletto
D’ailleurs, Carlo Ancelotti a une règle d’or : tout joueur présent sur la feuille de match est prêt à débuter. Cela expliquerait pourquoi Vinicius Jr. est pressenti comme titulaire par El Chiringuito. Relevo souligne d’ailleurs que le technicien italien préfère aligner ses joueurs d’entrée plutôt que de les garder comme options de secours en cas de difficulté. Bellingham et Tchouameni en sont des exemples typiques : après leurs blessures respectives, ils ont systématiquement été titularisés dès leur retour sous le maillot du Real Madrid.
Une gestion qui peut prêter à débat, mais qui a souvent fait ses preuves par le passé. Une chose est sûre : Carlo Ancelotti fait tout pour battre son homologue italien à Bergame.