Álvaro Carreras, le latéral que le Real Madrid a laissé filer

par | 19/02/2025 - 10:02 | 0 commentaires

Formé au Real Madrid, Álvaro Carreras aurait pu être l’un des latéraux du futur chez les Merengues. Pourtant, le défenseur espagnol brille aujourd’hui sous les couleurs du Benfica, où il s’est imposé comme un titulaire indiscutable. Son ascension fulgurante a fait grimper sa valeur marchande, désormais estimée à 50 millions d’euros.

Carreras, qui a évolué à la Castilla avant de quitter le club, n’a jamais eu sa chance en équipe première madrilène. Parti tenter sa chance à l’étranger, il a d’abord impressionné en Angleterre avant de rejoindre le Benfica. Sous les ordres de Roger Schmidt, il a progressé au point d’être considéré comme l’un des meilleurs espoirs à son poste en Europe. Sa vitesse, sa qualité de centre et sa polyvalence ont séduit de nombreux clubs, au point que son prix ne cesse de grimper.

Hier, face à Monaco, Carreras a encore prouvé qu’il était un joueur de haut niveau. Intenable sur son côté, il a multiplié les débordements et délivré plusieurs centres dangereux, dont la passe décisive pour Orkun Kökcü à la 84e minute pour porter le score à 3-3 et donc qualifié Benfica. Défensivement, il s’est également montré solide, remportant la majorité de ses duels et faisant preuve d’une grande intelligence tactique. Une prestation qui confirme son statut de pièce maîtresse du Benfica.

Carreras, l’occasion manquée du couloir gauche

Le départ de Carreras rappelle autres cas similaires de joueurs formés au Real mais qui ont dû s’exiler pour éclore au plus haut niveau. Aujourd’hui, alors que le club madrilène cherche encore des solutions pour renforcer son couloir gauche, voir l’Espagnol briller ailleurs pourrait laisser des regrets.

Avec une clause libératoire élevée et Benfica bien décidé à le conserver, un retour à Madrid semble peu probable à court terme. Cependant, sa progression fulgurante en fait un joueur à suivre de près, et son ascension pourrait bien amener de futurs prétendants à casser leur tirelire pour s’attacher ses services.

Paul Drisse

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