Dans un contexte où l’UEFA insiste sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des clubs européens, le Real Madrid se distingue comme un modèle de performance. En remportant la Ligue des champions 2024, le club madrilène a non seulement confirmé sa suprématie sur le terrain, mais a également su capitaliser financièrement sur cette réussite. Selon MARCA, ce triomphe a permis aux Merengue d’engranger un total de 141 millions d’euros, dont 85,1 millions directement issus de leur parcours dans la compétition, du premier match de la phase de groupes jusqu’à la finale de Wembley. Ce montant est complété par des primes liées au coefficient UEFA et au « market pool ».
Une performance économique record pour le Real Madrid
Avant même la finale de Wembley, le Real Madrid avait déjà accumulé 80,6 millions d’euros. Ces revenus proviennent des primes versées pour sa participation et ses victoires en phase de groupes, ainsi que des montants supplémentaires liés à sa qualification pour les huitièmes de finale, les quarts, les demi-finales et la finale. Chaque victoire en phase de groupes rapportait au club 2,8 millions d’euros, et sa progression dans la compétition a considérablement augmenté ses gains. Grâce à son sacre, le Real Madrid atteint un total de 141 millions d’euros, établissant un nouveau record pour le club.
Bien que Manchester City n’ait pas atteint la finale, le club de Pep Guardiola occupe la deuxième place en termes de revenus générés, avec 122 millions d’euros, juste derrière le Real Madrid. Le PSG et le Bayern Munich suivent avec respectivement 121 millions d’euros, tandis que le Borussia Dortmund, finaliste malheureux face aux Madrilènes, perçoit 120 millions d’euros.
Une répartition des revenus plus équilibrée
Le nouveau format de la Ligue des champions a permis une redistribution plus équitable des revenus entre les clubs participants. Chaque équipe ayant disputé la phase de groupes a perçu un minimum de 18,62 millions d’euros. Des primes supplémentaires ont ensuite été attribuées en fonction des performances dans la phase à élimination directe, avec des montants allant jusqu’à 18,5 millions d’euros pour les finalistes. Le vainqueur de la compétition est ainsi assuré de toucher au moins 86 millions d’euros, en incluant les primes et le « market pool ».
EDGAR YON