La gifle reçue à l’Emirates (3-0) a plongé les supporters madrilènes dans la stupeur. Pourtant, s’il y a un club habitué à défier la logique en Ligue des champions, c’est bien le Real Madrid. Comme le rappelle AS, en janvier 2022, Rafael Nadal n’avait lui aussi que 4 % de chances de s’imposer en finale de l’Open d’Australie contre Daniil Medvedev. Mené deux sets à zéro et au bord du gouffre dans le troisième, l’Espagnol avait pourtant réussi l’impossible : s’imposer en cinq sets au terme d’un combat dantesque.
Ce chiffre, devenu un symbole de l’improbable qui devient réel, pourrait bien inspirer les hommes de Carlo Ancelotti. À l’image de Nadal, le Real Madrid devra puiser dans sa frustration, sa pression et son mythe pour renverser la tendance. La remontada semble hors de portée selon les algorithmes, mais les murs du Bernabéu, eux, savent qu’ici, rien n’est impossible.
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Le Bernabéu et Nadal contre les pronostics
Avant le match aller, le Real Madrid avait 49,8 % de chances de se qualifier pour les demi-finales. Après la claque subie à Londres, ces probabilités sont tombées à 4 %, avec seulement 2,2 % d’atteindre la finale et 1,1 % de remporter la Ligue des champions, selon les données d’Opta.
Mais ces chiffres ne prennent pas en compte l’aura du club ni l’histoire que ce stade écrit à chaque printemps européen. Le Bernabéu ne se soucie pas des statistiques : il vibre, il y croit, et il renverse des montagnes. C’est sur ce fil de légende que marchera le Real Madrid mercredi prochain. Un fil ténu, mais que ce club, comme Rafael Nadal, connaît par cœur.
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