Les remontées légendaires du Real Madrid, une histoire de miracle européen

par | 10/04/2025 - 13:04 | 0 commentaires

Revenir de l’impossible ? Le Real Madrid en a fait sa spécialité. Alors qu’il s’apprête à défier Arsenal après une lourde défaite, retour sur trois comebacks européens mythiques qui ont forgé la légende des “remontadas” au Bernabéu.

La première pierre de cette foi blanche dans l’impossible remonte au 5 novembre 1975. Ce soir-là, le Real Madrid reçoit Derby County en huitièmes de finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, après une défaite 4-1 à l’aller. Pirri, Amancio et Santillana signent l’un des retournements les plus fous de l’histoire du club.

Devant 110 000 spectateurs en fusion, les Madrilènes s’imposent 5-1 après prolongation. Le penalty de Pirri à la 83e minute et le but de la délivrance signé Santillana à la 99e déclenchent une extase collective. Une page s’écrit ce soir-là, une culture du renversement voit le jour, décrit AS.

Moins de dix ans plus tard, en 1985 en Coupe UEFA, cette mystique frappe de nouveau. Anderlecht pense avoir plié le match aller avec un net 3-0. Mais Camacho, capitaine emblématique, donne le ton : « Pas de problème, on va leur mettre quatre buts au Bernabéu ! L’équipe y croit ». Deux semaines durant, un « 4-0 » s’affiche dans les vestiaires. Le jour du match, Butragueño inscrit un triplé, et Madrid corrige les Belges 6-1. L’impossible devient routine.

L’esprit Bernabéu, l’arme fatale du Real Madrid

S’il ne fallait qu’un match pour résumer la folie des comebacks à la mode madrilène, ce serait celui-là, en 1986, face au Borussia Mönchengladbach. Battu 5-1 en Allemagne, le Real Madrid est donné pour mort. Mais, dans un Bernabéu plein deux heures avant le coup d’envoi, la rage prend le dessus.

Valdano marque deux fois en 15 minutes, Santillana plante un doublé, dont le but du 4-0 à la dernière seconde. Une victoire qui fera dire aux adversaires : « Ce stade est une machine à miracles ».

Depuis, le Real Madrid a cultivé cette tradition. Statistiquement, il est revenu dans la moitié des cas où il a dû remonter trois buts ou plus. Un chiffre impressionnant à ce niveau. Arsenal, futur adversaire et club anglais comme Derby County en 1975, est prévenu. Le Real ne meurt jamais sans lutter, surtout dans son jardin.

 

Léo Seguin

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