Une arrivée de Xabi Alonso au Real Madrid serait facilitée par le Bayer Leverkusen

Le Bayer Leverkusen ne mettrait pas d’obstacle si le Real Madrid décidait de passer à l’action pour attirer Xabi Alonso. L’entraîneur basque, sous contrat jusqu’en 2026, bénéficie d’un gentlemen’s agreement avec sa direction, un accord moral qui pourrait simplifier son départ.

Fernando Carro, PDG du Bayer Leverkusen, a précisé les contours de cet engagement : Xabi Alonso ne dispose d’aucune clause libératoire, mais un accord de principe permettrait un départ serein si un club emblématique de son parcours (comme le Real Madrid) venait à se manifester. « Nous avons un pacte de gentlemen, et si un club où il a joué le contacte, nous en discuterions. Nous ne l’empêcherions pas de partir », a-t-il déclaré, selon Marca.

Le dirigeant allemand a aussi révélé que des discussions ont déjà eu lieu en mars dernier, comme ce fut le cas la saison précédente. « Peut-être que mars est un peu tôt dans le football. Il peut se passer beaucoup de choses, alors nous nous sommes donné du temps pour réfléchir », a-t-il expliqué, laissant entendre que l’issue reste ouverte.

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Un destin entre les mains de Xabi Alonso

Les relations étroites entre Leverkusen et le Real Madrid pourraient également peser dans la balance, en cas de départ de Carlo Ancelotti. « Nous entretenons d’excellentes relations avec le Real Madrid. Je n’ai vu Florentino Pérez qu’une seule fois, mais j’ai d’excellentes relations avec JAS », a confié Fernando Carro, en référence à José Ángel Sánchez, directeur général du club madrilène.

Reste désormais à connaître la position de Xabi Alonso. Totalement concentré sur la fin de saison du Bayer, l’ancien milieu de terrain du Real Madrid se garde bien de commenter les rumeurs. Se laissera-t-il séduire par le défi immense de diriger la Maison Blanche, là où il a tant brillé en tant que joueur ? Réponse dans les prochaines semaines. Comme l’a résumé Carro : « Il nous respecte beaucoup, et nous respectons Xabi Alonso. Sa volonté comptera énormément ».

Léo Jobert