Getafe s’apprête à accueillir le Real Madrid dans un contexte délicat pour le compte de la 33e journée de Liga. En lutte pour le maintien avec huit points d’avance sur le premier relégable (Alavés), le club de la banlieue sud de Madrid n’a pas l’habitude de fanfaronner, surtout face à un adversaire qui vise encore un doublé championnat-Coupe. José Bordalás le reconnaît d’emblée : « Ce n’est jamais le bon moment pour affronter le Real. C’est l’un des meilleurs clubs du monde, capable de gagner à tout moment. »
Malgré l’absence de plusieurs joueurs clés (Nyom, Rico, Uche), l’Espagnol refuse de céder à la peur et préfère valoriser ses propres troupes. « Ce ne sont pas les absents qui comptent, mais les joueurs que nous avons. » L’objectif est clair : tenir, se battre et, pourquoi pas, créer la surprise. « Il faudra être à 110 %, extrêmement attentif. La moindre erreur peut coûter un but », a souligné le coach espagnol. Pour Getafe, chaque point compte dans une course au maintien où le moindre faux pas peut tout compromettre. Toutefois, pas question de parler d’alerte ou de crise. « C’est la réalité de la compétition. Rien n’est joué. On sait où on en est », a ajouté José Bordalás.
L’humilité comme force pour Bordalás
Face aux stars madrilènes, Bordalás garde le cap. Mais tient à témoigner son admiration envers Ancelotti, actuellement sur la sellette. « Il n’y a aucun débat : c’est le meilleur entraîneur pour le Real actuellement. »
Malgré un effectif limité, il insiste sur l’importance du collectif, de l’engagement et du soutien du public. « On a besoin d’un dernier effort. Je suis sûr que les supporters répondront présents », a-t-il affirmé en conférence de presse. Pour un club modeste comme Getafe, l’ambition reste intacte : défendre ses couleurs et croire à l’exploit.
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