Davide Ancelotti a grandi sur les bancs de touche européens. D’abord spectateur du parcours prestigieux de son père Carlo, il est ensuite devenu acteur, assistant discret mais influent au PSG, au Bayern Munich, à Everton et, depuis 2021, au Real Madrid. À 35 ans, diplômé en sciences du sport à 22 ans, polyglotte et méthodique, il estime aujourd’hui être prêt à franchir une nouvelle étape selon Marca : devenir entraîneur-chef.
Son départ de Madrid, prévu pour cet été, ne sera pas dicté par l’avenir de son père, mais par une ambition personnelle longtemps contenue. Il a déjà dirigé quelques matchs, comme face à Alavés cette saison ou lors de la pandémie, en l’absence de Carlo. Mais cette fois, ce ne sera pas un intérim : Davide cherche un projet à lui, qu’il façonnera avec ses idées, sa vision et une équipe technique qu’il est déjà en train de constituer.
Une ambition bien encadrée
Cette transition ne se fait pas dans l’improvisation. Davide Ancelotti est représenté par l’agence DV7 Management, fondée par l’ex-international espagnol David Villa. Ensemble, ils étudient les offres venant de clubs de première division, issus des grands championnats européens. Il y a quelques années, Everton l’avait déjà approché. Il avait alors décliné, préférant encore apprendre. Aujourd’hui, il se sent armé, autant techniquement qu’humainement.
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Sensible à la formation, Davide milite depuis plusieurs saisons pour une meilleure intégration des jeunes joueurs. Ce point de divergence avec Carlo illustre sa volonté d’apporter un vent nouveau, plus en phase avec les exigences contemporaines. S’il reste attaché à une certaine rigueur tactique, il croit aussi au développement interne et à l’accompagnement personnalisé.
Discret mais déterminé, Davide Ancelotti avance désormais seul. Un nom célèbre, mais une trajectoire qui promet de devenir unique.
Léo Seguin