Le Real Madrid s’est présenté avec une formation expérimentale : seulement neuf joueurs de l’équipe première, une défense improvisée et plusieurs absents majeurs (Vinicius, Rodrygo, Brahim, Lucas, Lunin). Pourtant, l’urgence de gagner, pour ne pas offrir le titre au Barça, transcendait tout selon MARCA.
Dès le coup d’envoi, les jeunes Merengues ont tenu tête à un Majorque emmené par un immense Leo Román. Le portier baléare, déjà héroïque contre Barcelone, a repoussé un festival de tentatives : Modric, Valverde, Bellingham, Mbappé… tous se sont heurtés à ses parades.
Malgré une domination constante, le Real concède un but en première mi-temps, signé Valjent, d’une frappe inattendue. Un coup dur injuste pour une équipe déterminée. Mais le Real a insisté, porté par un milieu valeureux (Modric-Ceballos) et un Mbappé de gala. Le Français égalise d’un tir croisé, relançant l’espoir.
Saint James, héros inattendu du Real Madrid
Le temps file, les corners s’enchaînent, Román continue son récital. Ancelotti tente tout, y compris l’entrée de Vallejo, un choix défensif devenu décisif. Sur un ultime corner, le défenseur dévie le ballon. Jacobo surgit, trompe Maffeo et libère les siens à la 95ᵉ minute. À seulement 18 ans, le jeune attaquant devient le symbole d’un Real Madrid qui refuse de lâcher.
Cette victoire n’offre pas (encore) de titre, mais elle incarne l’ADN merengue : lutter jusqu’au bout, avec panache, foi et fierté. Le Barça devra encore patienter. Madrid, lui, peut croire à l’impossible, encore une fois.
Léo Seguin