Eduardo Camavinga a disparu des radars. Le 23 avril dernier, lors d’un match contre Getafe, le Français s’est blessé, visiblement touché à la jambe gauche. Quelques heures plus tard, le verdict est tombé : rupture complète du tendon de l’adducteur. Depuis, plus rien.
Le Real Madrid a communiqué brièvement au moment de l’incident, évoquant une blessure « en attente d’évolution ». Trois mois plus tard, le flou demeure. L’ancien Rennais a tout de même fait le déplacement avec le groupe aux États-Unis pour la Coupe du monde des clubs, figurant dans le groupe madrilène face au PSG en demi-finale. En silence, le milieu tricolore travaille pour revenir en forme au plus haut niveau. Son année en deçà des attentes a intrigué, tant le joueur était un maillon essentiel de l’entrejeu merengue ces deux dernières saisons.
Sans Camavinga, un vide laissé au cœur du jeu
Eduardo Camavinga, repositionné par Ancelotti comme sentinelle ou latéral gauche, avait su se rendre indispensable par sa polyvalence et son volume de jeu. Mais cette saison, entre pépins physiques et concurrence accrue, sa dynamique s’est fortement ralentie. Sa récente blessure à l’adducteur gauche est venue sonner le glas d’une année sportive manquée.
De son côté, le Real Madrid n’a pas évoqué de date de retour même si on peut imaginer que le numéro 6 madrilène effectuera la pré-saison avec le reste de l’effectif début août, selon Marca. À 22 ans, le Français doit désormais se reconstruire. Dans un club aussi compétitif, le temps joue rarement en faveur des absents. Sa chance se situe peut-être dans l’absence de volonté claire de l’état-major de recruter dans l’entrejeu. Reste à savoir quand, et surtout comment Eduardo Camavinga retrouvera sa place dans l’organisation merengue.