Dani Ceballos et le Betis, une histoire d’amour compliquée. Le milieu de terrain du Real Madrid a entamé des discussions estivales avec son club formateur en vue d’un retour qui semble inévitable… mais toujours controversé. En interne, la direction du club est partagée : certains estiment que Ceballos apporterait un vrai plus à l’effectif de Pellegrini, surtout avec les départs de Cardoso et Carvalho.
D’autres pointent du doigt ses tergiversations passées et sa propension à faire durer le feuilleton chaque été. Les avis sont tout aussi tranchés parmi les supporters, entre nostalgie et rancœur. Le choix de prolonger au Real Madrid en 2023, alors qu’un retour au Betis sans indemnité était sur la table, n’a pas été digéré par une partie de l’environnement verdiblanco.
Pour beaucoup, Ceballos a préféré l’argent et le prestige au lien affectif. S’il revenait, ce ne serait possible que sous certaines conditions : un transfert modéré (5 à 10 millions d’euros) et un salaire largement revu à la baisse, ce qui n’est pas encore acté.
Ceballos entre attachement sincère et réalités économiques
Malgré les doutes, Ceballos clame son amour pour le Betis, comme le relève AS. En vacances à Séville, il n’a pas manqué de rappeler que le Villamarín est sa maison « et le sera toujours ». Une déclaration qui pourrait peser dans la balance, à condition que les exigences économiques soient compatibles avec la réalité du club.
Isaac Escalera, dans l’émission El Partidazo, de la radio COPE, a expliqué quelles conditions devraient être réunies afin qu’un transfert au Betis puisse se réaliser : « Il faudrait que Ceballos baisse son salaire et que le Real Madrid accepte de le vendre pour une petite somme d’argent, presque rien ».
Le Real Madrid, lui, n’est pas pressé de vendre, mais ne semble pas non plus faire du maintien de Ceballos une priorité absolue. La balle est désormais dans le camp du Betis : faut-il tout mettre en œuvre pour rapatrier le « fils prodigue », quitte à raviver les tensions internes ? Ou tourner la page une bonne fois pour toutes ? Le dilemme est posé.
Achille Mourgues