Depuis sa blessure survenue face à Getafe fin avril, Eduardo Camavinga n’a plus rejoué une seule minute avec le Real Madrid. Le diagnostic, sans appel, rupture complète du tendon de l’adducteur gauche a mis fin prématurément à sa saison, le privant non seulement de la dernière ligne droite de Liga, mais aussi de la Coupe du monde des clubs et du rassemblement international de juin. Une longue absence qui a accentué le sentiment d’effacement d’un joueur dont l’impact s’est amenuisé au fil de la saison.
Une absence douloureuse, tant sur le plan sportif que symbolique. Déjà en perte de vitesse dans la rotation de Carlo Ancelotti, Camavinga voit ses concurrents (Tchouaméni, Valverde, voire même Kroos avant sa retraite) continuer d’enchaîner les minutes et les bonnes performances. Alors que l’arrivée de Xabi Alonso ouvre un nouveau cycle, l’international tricolore n’a plus de temps à perdre : cette saison est celle du verdict.
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Camavinga jouera sa survie avec le Real Madrid
Alors que son retour est attendu dans les prochaines semaines, Camavinga sait qu’il joue probablement sa dernière vraie chance de s’imposer comme un titulaire au Real Madrid. Xabi Alonso, fraîchement intronisé à la tête de l’équipe, pourrait être celui qui lui permettra de s’affirmer.
Mais la barre est haute. Le journaliste espagnol Ramón Álvarez de Mon a récemment averti : « Cette année est décisive pour lui. Cette année va en dire long sur ce que Camavinga peut devenir au Real Madrid et Xabi a un défi à relever avec le Français. » rapporte Bernabeu Digital.
Comprendre le tempo du jeu, mieux se positionner, faire les bons choix sans ballon : autant de défis auxquels Camavinga devra répondre avec exigence. Le Real Madrid attend plus de constance, plus de maturité de sa part. Et avec la densité du milieu madrilène, aucune baisse de régime ne sera pardonnée. Camavinga le sait : la saison 2025-2026 pourrait bien être celle de l’envol… ou du départ.
Le Real Madrid n’envisage pas, pour l’instant, de se séparer du Français. Mais un nouveau passage à vide, ou un retour jugé insuffisant, pourrait rebattre les cartes à l’horizon 2026. Pour Camavinga, le message est simple : il n’y aura pas de seconde chance.
Djamel Bennacer