L’appel de Raúl Asencio rejeté dans l’affaire présumée de la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel

par | 11/02/2025 - 16:02 | 0 commentaires

Inculpé une première fois par la justice pour diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, Raúl Asencio a vu sa demande de non-lieu être déboutée.

Si sur le terrain tout va bien pour Raúl Asencio qui enchaine les matches avec le Real Madrid, les choses semblent en revanche plus délicates sur le terrain judiciaire. Le jeune joueur formé avec le Castilla est inculpé dans une affaire de diffusion d’une vidéo à caractère sexuel d’une jeune fille de 16 ans. Ferran Ruiz (actuellement à Girona), Juan Rodríguez (CD Tarazona) et Andrés García (Alcorcón) font également l’objet d’une enquête.

Les faits se seraient déroulés le 15 juin 2023 à Mogán (Canaries) et auraient été portés à la connaissance de la police espagnole, le 6 septembre 2023, par la mère de la jeune fille. Le litige ne porte pas sur le consentement de la relation, mais sur l’enregistrement et la diffusion de la vidéo.

Raúl Asencio et ses avocats ont demandé un non-lieu en argumentant que le fichier vidéo ne figurait pas dans l’enquête. Mais selon le quotidien espagnol El País la demande a été rejetée par l’Autorité provinciale de Las Palmas. L’ordonnance explique que si le fichier vidéo n’apparaît pas, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe pas.

Parmi les autres personnes faisant l’objet d’une enquête, l’une d’entre elles affirme que Raúl Asencio lui aurait montré la vidéo en question. Enfin, il est également précisé dans l’ordonnance que les téléphones saisis pour les besoins de l’enquête ont révélé des conversations désobligeantes et vexatoires, à l’égard de la plaignante.

Raúl Asencio dans l’attente du verdict de la justice

Raúl Asencio ainsi que les autres protagonistes concernés par cette affaire risqueraient des peines allant d’un à cinq ans de prison, comme le prévoit l’article 197 du Code pénal s’ils étaient reconnus coupables des faits reprochés. Plusieurs critères détermineront la sévérité de la peine prononcée, comme l’âge de la victime, le consentement ou non à l’enregistrement et l’autorisation ou non de diffusion de la vidéo.

Concrètement si l’enregistrement de la vidéo était non consenti, l’auteur encourrait une peine d’un à quatre ans de prison ainsi qu’une amende. Cette peine pourrait passer de deux à cinq ans de prison, si en plus de l’enregistrement viennent s’ajouter aux charges la diffusion de la vidéo. Le barème de peines prévoit une augmentation de la graduation de la peine si la victime est mineure. La justice doit désormais évaluer la responsabilité ou non des différents protagonistes de cette affaire.

 

Maxime Blanc

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