Carlo Ancelotti a critiqué la décision de faire jouer son équipe moins de 72 heures après la dernière rencontre face à l’Atlético de Madrid. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous jouons demain. Le temps minimum pour récupérer est de 72 heures », a déclaré l’entraîneur du Real Madrid lors de sa conférence de presse d’avant-match contre Villarreal. L’Italien fait évidemment allusion à la fatigue accumulée par ses joueurs après le bras de fer éprouvant au Métropolitano, qui s’est conclu par des prolongations et des tirs au but. Cette situation laisse peu de temps pour préparer la rencontre à Villarreal, un match pourtant capital dans la course au titre.
Le Real Madrid se rend au stade de la Ceramica ce samedi (18h30) pour un duel crucial en Liga, qui pourrait avoir un impact majeur sur la suite de la saison. Le sous-marin jaune, actuellement cinquième, se trouve à cinq points de l’Athletic Bilbao avec un match en moins, et lutte pour une place qualificative en Ligue des champions. De leur côté, les Merengues sont à égalité de points avec le leader barcelonais, mais les Catalans disposent d’un match en retard. L’Atleti, sur la troisième marche du podium, n’est qu’à un petit point de la tête. Un match qui revêt donc une importance décisive pour les hommes d’Ancelotti à 11 journées de la fin du championnat.
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Un calendrier qui met à l’épreuve la gestion physique du Real Madrid
Ce match contre Villarreal s’inscrit dans un enchaînement de rencontres particulièrement exigeantes pour le Real Madrid. Carlo Ancelotti devra trouver des solutions pour gérer la fatigue de ses joueurs ainsi que les blessures, dont celle de Ferland Mendy intervenue cette semaine. Vinicius Jr n’a d’ailleurs pas participé à l’entraînement collectif ce vendredi, victime d’une surcharge musculaire. Mais le Brésilien fait bien partie du groupe annoncé par le technicien italien.
La décision de programmer ce match moins de 72 heures après un duel très intense en Ligue des champions laisse présager une épreuve physique difficile pour le groupe madrilène. La Casa Blanca devra donc puiser dans ses ressources pour répondre aux exigences d’un calendrier surchargé.
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