Le football anglais s’enflamme, mais reste lucide. Arsenal a frappé un immense coup sur la scène européenne en s’imposant 3-0 face au Real Madrid, en quart de finale aller de Ligue des champions. Une démonstration dans un Emirates en fusion, où Declan Rice s’est offert la plus grande soirée de sa carrière. Pourtant, dans les couloirs du stade comme sur les plateaux télé, un mot revient sans cesse : prudence. Pourquoi ? Car l’histoire récente de la C1 rappelle que mener largement face à Madrid n’est jamais synonyme de fin de partie.
Arsenal avance masqué
L’euphorie est là, mais elle reste contenue. Même avec ce score fleuve, les Gunners savent que rien n’est encore joué. Dans des propos rapportés par AS, Cesc Fàbregas, ancienne légende du club et aujourd’hui consultant, a résumé le sentiment général du club. « Le Real Madrid, c’est le Real Madrid ». À Londres, on refuse de parler trop vite, même avec une telle avance. Parce que le Bernabéu, ses retours, ses miracles, ses soirs électriques… Cela laisse des traces dans les mémoires.
Mikel Arteta, en conférence de presse, n’a pas fanfaronné. Il a préféré parler de rigueur, d’application, de la nécessité de répéter la même performance à Madrid. Même discours chez Declan Rice, héros du soir avec deux coups francs magistraux – les premiers de sa carrière, rien que ça : « Gagner 3-0 contre le Real, c’est exceptionnel. Mais au Bernabéu, des choses spéciales se passent pour eux ».
La dernière fois qu’Arsenal s’est déplacé dans la capitale espagnole, c’était en 2006. Et depuis ? Silence radio. Le club londonien n’a plus atteint les demi-finales depuis 2009. La marche est haute. Très haute. Et tant que le Real Madrid n’a pas rendu les armes, personne à Londres ne se permet de souffler.
Ne jamais enterrer le Real Madrid
Il suffit d’écouter les anciens joueurs pour comprendre ce qui se trame. Andros Townsend, ex-Spurs, n’a pas hésité à prévenir sur la BBC. « N’écartez jamais, jamais, jamais le Real Madrid ».
Cette équipe-là a bâti son mythe sur l’impossible. Depuis des années, elle ressuscite là où d’autres sombrent. Et même si cette saison, Arsenal affiche des statistiques défensives très solides (seulement six buts encaissés en Ligue des champions), le Real Madrid n’a jamais eu besoin de dominer pour renverser une rencontre. Une étincelle, un but tôt dans le match retour, et la peur peut changer de camp.
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Certes, Arteta a construit une équipe disciplinée, rigoureuse, qui voyage bien. Mais il n’a pas encore affronté le Real Madrid dans son jardin, un soir où tout est à refaire. Ancelotti, lui, connaît ce genre de scénarios et tant que son équipe respire, un miracle peut survenir.
Nous arriverons au bernabeu les grands equips ne tonbe pas si fasil. Hala Madrid nous arriverons.
Ils faut seulement dire à cet arsenal de n’est pas voyager un mercredi si non ya beaucoup d’équipe qui se sont enterrés au Santiago bernabéu ex: city, Bayern, PSG