Jude Bellingham traverse une phase de transition. Encensé pour son impact offensif dès son arrivée, l’Anglais vit une période plus terne. Des erreurs remarquées face à Barcelone et au Celta Vigo ont suscité des critiques, bien que son engagement reste irréprochable.
Ces performances moins éclatantes coïncident avec un repositionnement plus axial : l’ancien joueur de Dortmund évolue désormais davantage comme un milieu relayeur, voire un organisateur reculé, loin de ses incursions décisives dans la surface, indique Marca.
Ce changement, observé lors des dernières sorties madrilènes, s’inscrit dans une réflexion plus large de la direction sportive. Bellingham redevient ce qu’il était en sélection anglaise : un milieu complet, capable de créer et d’intervenir défensivement. Mais cette responsabilité accrue le met à rude épreuve physiquement, surtout dans un système aussi exigeant que celui du Real Madrid.
La confiance du club reste intacte. Son influence sur le jeu et sa relation naturelle avec le but ont fait de lui un élément central du projet. Les techniciens madrilènes estiment qu’il peut structurer le milieu tout en maintenant une menace offensive, à condition d’être ménagé, une opération à l’épaule cet été pourrait justement lui offrir un second souffle.
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Un effectif en chantier autour de Bellingham
Cette nouvelle orientation tactique a des répercussions sur la construction de l’effectif. Le nom de Mac Allister revient avec insistance à Valdebebas pour accompagner Bellingham dans un double pivot moderne. Mais l’Argentin appartient à Liverpool, et son arrivée dans la capitale espagnole est peu probable.
En parallèle, le club concentre ses efforts sur la défense. Après les arrivées sur les côtés, un défenseur central est attendu. Saliba, Konaté, Hato ou Lukeba sont suivis de près. Le Castilla, avec ses jeunes talents, apportera aussi de la profondeur. Mais au centre du projet, c’est bien Bellingham qui incarne l’avenir du Real : un meneur d’hommes, repositionné pour durer.
Léo Seguin