Arrivé dans un contexte délicat, avec peu de temps pour imposer ses idées, Xabi Alonso s’est heurté à la réalité du terrain. Trois séances d’entraînement n’ont pas suffi à transformer une équipe encore marquée par les habitudes de l’ère Ancelotti. Le match nul concédé contre Al-Hilal en Coupe du monde des clubs a exposé les faiblesses du Real Madrid : manque d’intensité, pressing inefficace et manque d’automatismes. Pourtant, l’entraîneur espagnol garde le cap. Il sait ce qu’il veut mettre en place : un pressing haut et agressif, afin de rendre le Real Madrid plus dominateur sans ballon.
Face à Pachuca, son deuxième test s’annonce déjà comme une rencontre charnière. Alonso doit tirer des enseignements rapides, car la compétition ne lui laissera pas le temps d’attendre. Les premiers ajustements tactiques sont attendus, tout comme une prise de responsabilités individuelle de la part de ses cadres, comme l’indique OkDiaro.
Relancer les Brésiliens et miser sur La Fábrica pour Xabi Alonso
Vinicius Jr et Rodrygo sont clairement identifiés comme les moteurs de l’attaque madrilène. Mais pour l’instant, leur manque d’impact inquiète. Xabi Alonso leur fait confiance, mais leur impose aussi une exigence nouvelle : être des leaders, certes, mais aussi des joueurs impliqués dans le pressing et le repli. Leur réveil est indispensable pour donner de l’élan à cette équipe encore en rodage.
En parallèle, Xabi Alonso n’oublie pas ses racines de formateur. La Fábrica, le centre de formation du club, est au cœur de sa vision. L’entrée prometteuse d’Arda Güler contre Al-Hilal a montré que les jeunes peuvent répondre présent. Et le message est clair : ceux qui ne donnent pas satisfaction seront challengés. À Madrid, le talent ne manque pas, mais il faut maintenant l’intégrer dans un projet collectif cohérent.