Face à Pachuca, Courtois a sorti le grand jeu. Présent sur sa ligne, décisif dans les airs, intraitable dans ses face-à-face, il a tout repoussé. Dix arrêts en 90 minutes, un record dans cette Coupe du monde des clubs. Une prestation qui confirme son statut de meilleur gardien du monde.
Le timing est parfait. Alors que son contrat court jusqu’en 2026, le Real Madrid travaille activement à sa prolongation. Selon AS, les discussions sont avancées et pourraient aboutir à un accord bien plus long que l’année symbolique souvent réservée aux trentenaires. Courtois incarne une stabilité précieuse pour un club en pleine transition générationnelle.
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Courtois, un pilier du nouveau vestiaire
Au-delà de ses performances, Courtois prend une place centrale dans le vestiaire. Il est aujourd’hui l’un des leaders d’un groupe rajeuni, dans lequel il fait office de guide aux côtés. Sa déclaration publique à l’encontre d’Asencio, après son expulsion évitable, en dit long sur son rôle de cadre et sur l’autorité qu’il impose. « Ce sont peut-être des fautes très légères, mais il faut être un peu plus intelligents. On ne peut pas faire ce genre d’erreurs. Il le sait… et c’est très bien. On va se battre pour lui, pour gagner sans lui. Et quand il reviendra, on continuera à gagner. »
Avec le départ annoncé de Modric, le Real Madrid a besoin de repères. Et Courtois coche toutes les cases : expérience, régularité, exigence. Dans une équipe où émergent Güler, Endrick ou Huijsen, sa prolongation ne serait pas seulement une reconnaissance : elle serait un choix stratégique et capital pour le Real Madrid.
Edgar Yon