Cela pendait malheureusement au nez de la Liga, et la sentence ne s’est pas faite attendre. Ce mardi dans la soirée, pendant que le Real Madrid jouait son avenir aux États-Unis contre la Juventus, la fédération ibérique a publié le calendrier pour l’année prochaine. Du Classico au derbi madrilène en passant par les joutes face aux européens, les Madrilènes ont enfin pu découvrir leurs échéances à venir en championnat.
Hormis la date de reprise fixée au 17 aout, cette année, la Liga a tardé avant de dévoiler leur calendrier aux écuries ibériques. La raison de ce retard tient en 5 mots : Coupe du monde des clubs. Au vu des différentes contraintes imposées par la législation, la fédération s’est comme transformée en bureau de poste avec deux facteurs X.
L’Atletico de Madrid d’une part, mais aussi et surtout le Real Madrid. En cas d’épopée jusque dans le dernier carré, la Liga n’avait pas le droit de faire jouer ces équipes pour l’incipit de la compétition.
D’où la volonté d’attendre le plus possible pour essayer de s’éviter de longues négociations futiles avec les principaux concernés.
Un pari à moitié gagnant. D’un côté, l’élimination précoce de l’Atletico Madrid dès les phases de poules apparaît comme une bonne nouvelle d’un point de vue comptable. Pas besoin de report, pas besoin de pourparler avec la direction rouge et blanche. Problème, le Real Madrid, de son côté, est toujours en course aux États-Unis où il vient de se qualifier pour les quarts de finale de la compétition.
Vers un report de Real Madrid – Osasuna ?
Ce parcours prolongé ne fait pas les affaires de la Liga, ni celles d’Osasuna. Censés être le premier adversaire du Real Madrid en championnat, les hommes du néo entraîneur, Alessio Lisci, devraient vraisemblablement voir leur première journée reportée d’après AS.
Si rien n’a encore été confirmé, cela semble ne plus être qu’une question de temps. Un terrain d’entente entre les Blancos et la Liga aurait en effet été trouvé. L’idée serait ainsi que le Real Madrid entame son championnat le 24 août contre Valence. Et ce, au nez et à la barbe d’Osasuna.
Alexis Gallot