Brahim Díaz traverse une période délicate au Real Madrid. Malgré 56 apparitions cette saison, l’international marocain voit son influence décliner. Ses statistiques ont chuté. Avec six buts et sept passes décisives toutes compétitions confondues, son bilan statistique n’est pas satisfaisant. Et ses titularisations se font de plus en plus rares. Surtout, la Coupe du monde des clubs, censée lui offrir du temps de jeu, l’a vu rester sur le banc, éclipsé notamment par Arda Güler. Dans cette équipe en reconstruction, le joueur de 25 ans, revenu de Milan en 2023 avec ambition, n’a pas encore trouvé sa place sous Xabi Alonso.
Et la concurrence ne fait que s’intensifier. Le jeune Turc Arda Güler brille, et l’arrivée imminente du prodige argentin Franco Mastantuono, recruté pour plus de 60 millions d’euros, risque de réduire encore sa marge de manoeuvre. Même si ses qualités ne sont pas remises en question, Brahim semble avoir perdu l’avantage dans la hiérarchie actuelle. Pourtant, il conserve une envie intacte. Son renouvellement de contrat jusqu’en 2030 est proche, d’après AS. Preuve qu’il n’abandonne pas si facilement face aux obstacles.
Une lueur d’espoir pour Brahim en cas de départ de Rodrygo ?
Dans ce contexte, un élément pourrait lui redonner de l’élan : le départ possible de Rodrygo. Courtisé par Manchester City, Arsenal, Liverpool et le PSG, le Brésilien pourrait libérer une place importante dans le secteur offensif. Rien n’est encore acté, mais à Madrid, chaque mouvement peut rebattre les cartes. Brahim le sait et demeure prêt à saisir la moindre opportunité.
Arrivé au Real Madrid en 2018, formé à Manchester City, Diaz a souvent été vu comme un joker précieux, notamment sous Ancelotti. Mais l’heure tourne, et à bientôt 26 ans, le Marocain entre dans une phase charnière de sa carrière. Soit il parvient à convaincre Xabi Alonso, soit il risque de rester dans l’ombre d’un Real Madrid tourné vers l’avenir.