Terrain où le Real Madrid est constamment conspué, les madrilènes n’ont pas toujours été mal accueillis à Mestalla. En témoigne la fois où le club de la capitale espagnole a dû choisir le stade de Valence pour jouer un huitième de finale aller de Coupe d’Europe 87-88 contre le F. C. Porto.
Les madridistes avaient été sanctionné par l’UEFA suite à des jets de projectile sur le gardien du Bayern Munich, Jean-Marie Pfaff, l’année précédente. Et, en 87-88, après avoir joué les seizièmes aller contre Napoli dans un Santiago Bernabéu à huis clos, Beenhakker et sa fameuse Quinta del Buitre se doivent de recevoir l’équipe portugaise dans un terrain neutre. Et c’est Mestalla qui est choisi.
Historiquement, cette place a toujours été considérée comme un « territoire ami » par l’afición merengue. Mais un événement va tout chambouler à l’été 1996. Le Real Madrid de Lorenzo Sanz décide de lever la clause libératoire de Predrag Mijatović estimée à 1.25 milliards d’anciennes pesetas. La star de l’équipe ché part à Madrid et son départ est ressenti par les supporters valencianistes comme une trahison.
À partir de ce jour, les relations entre les deux clubs ont été rompues et tous les « gros » joueurs de Valence courtisés par le Real Madrid plus tard n’ont jamais signé chez les madrilènes : Mendieta, Ayala, Albelda et David Villa.
Une rivalité sportive nouvelle
Les excellentes performances de Valence en Liga et en Europe, à la fin des années 90 – début des années 2000, ont nourris cette rivalité récente. Les affrontements entre les deux équipes sont d’une grande intensité en témoigne les duels entre Zidane et le duo Baraja-Albelda.
Finale de la Ligue des Champions 1999-2000. Après une saison médiocre en championnat, le Real Madrid atteint la finale de la Coupe d’Europe au Stade de France et affronte Valence. Les hommes d’Héctor Cúper sont archi favoris après leurs deux succès en championnat contre les Madridistes. Mais le Real Madrid finira grand vainqueur et écrira une nouvelle page de son histoire à Saint-Denis (3-0).
Par la suite, Valencia soulèvera la Liga à la fin de saison 2001-2002, ce qui rendra amer le Centenario du Real Madrid (les 100 ans du club). Enfin, l’équipe ché remportera une nouvelle Liga durant la saison 2003-2004 avec Rafa Benítez.
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