Depuis l’arrivée de Pablo Laso sur le banc madridiste, seuls deux des sept Clásico disputés au Palau Blaugrana en Euroligue ont été remportés par le Real Madrid, malgré le fait que sa domination globale ait été écrasante au cours de la dernière décennie. Ceci n’est pas un hasard.
Le Barça a pour habitude de dominer le Real Madrid lors de matches « d’entre-deux-guerres » (14-22 pendant l’époque Laso), ceux dont l’importance est relative. L’entraîneur basque préfère ne pas innover dans ces duels, cachant son atout sous sa manche jusqu’au moment où le titre est en jeu (26-15 pour les Madridistas dans les finales).
Ce constat n’est pas seulement vrai par les chiffres, il est aussi logique. Terminer 1er de la phase régulière de l’Euroligue ne fait qu’assurer de tomber sur un rival – a priori – plus facile, et rien de plus. Et la réalité est que, depuis le changement du format, aucun leader de l’Euroligue pendant la saison régulière n’a fini par soulever le trophée.
Cet effort permet d’atteindre une récompense honorifique. À partir des demi-finales, tout se décide en un seul match, et l’effort fait en début de saison provoque des problèmes physiques à ce moment-là. Le véritable objectif est de terminer dans les quatre premiers pour avoir le facteur terrain favorable en playoffs. Ceci est la clé.
Si on fait la comparaison avec le championnat national, il est plus important de terminer leader de la Ligue Endesa, où cet avantage est maintenu tout au long des éliminatoires jusqu’au titre.
Finalement, ce n’est pas le moment de s’affoler. Pas pour cette défaite en tout cas. C’était un match tendu, rempli d’émotions, mais rien de plus. Il faut suivre la feuille de route. Ce soir, le Real Madrid Baloncesto reçoit au WiZink Center (Madrid) Alba Berlin. L’occasion d’aller chercher une douzième victoire en Euroligue et de conforter sa deuxième place.
Alex. @TheAlexMadrid
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