La première erreur d’Ancelotti de son second mandat

Le Real Madrid a perdu hier soir à San Mamés 1-0 face à l'Athletic Club en quart de finale de la Copa del Rey. Une défaite synonyme de première erreur de Carlo Ancelotti de son second mandat et une contre-performance qui doit servir de leçon pour la suite de la saison.

par | 4/02/2022 | 0 commentaires

Ce matin au réveil, en buvant mon café, je fais mon petit tour sur Twitter et je constate que le Madridismo francophone est en colère contre Carlo Ancelotti. Et il y a de quoi. L’entraîneur italien a surpris tout le monde en alignant les Brésiliens alors qu’ils étaient revenus d’Amérique du Sud 24h avant. Et, pendant le match, el Mister n’a pas su réellement réagir au pressing haut imposé par Marcelino et ses joueurs. L’entrée d’Isco à l’heure de jeu, au profit de Vinícius Jr., a permis au Real Madrid de retrouver un peu la maîtrise du ballon, certes, mais sans plus. Et une chose est sûre, les absences de Ferland Mendy et de Karim Benzema pèsent énormément. Le seul point positif : le Real Madrid sait défendre, souffrir et tenir avec son bloc bas, mais hier, cela n’a pas été suffisant. Beaucoup réclamaient l’entrée de Bale, Hazard ou Jović. L’apport d’un 9 en fin de rencontre aurait sûrement été nécessaire. En bref, au vu du résultat et de la performance, il aurait mieux fallu laisser au repos les cadres et faire jouer les remplaçants ainsi que les gamins du Castilla.

Malgré tout, il ne faut pas enterrer Carlo Ancelotti pour autant. Le match de San Mamés est la première erreur de son second mandat. Rappelons, qu’à l’heure actuelle, le Real Madrid est dans les meilleures conditions possibles pour remporter la Liga. Le match de dimanche est crucial : il doit permettre de se relancer après cette défaite et le nul face à Elche, et dans quinze jours, il y aura le match face au Paris Saint-Germain. « Je pense que cette défaite peut nous rendre plus forts », a déclaré l’entraîneur italien en conférence de presse d’après-match. Espérons qu’elle serve au moins de leçon. Le Madridismo doit croire en l’entraîneur de la Décima.

 

Pablo Gallego