Claudia Zornoza, la reine du Real Madrid Femenino face au FC Barcelone

Au stade Alfredo-Di-Stéfano, la milieu de terrain Claudia Zornoza s’attend à « un match magnifique » pour ce quart de finale de la Ligue des Champions Féminine.

Ce mardi 22 mars, l’équipe féminine du Real Madrid va connaître une affiche inédite. Qualifiées pour la première Ligue des Champions Féminine de son histoire cette saison, les joueuses d’Alberto Toril accèdent aux quarts de finale de la compétition. Pour aborder ce nouveau sentiment des phases éliminatoires européennes, elles accueilleront leurs homologues espagnoles du FC Barcelone. Fondée en 2014 et absorbée par la maison mère en 2020, la section féminine du club a l’occasion d’écrire l’incipit de sa légende européenne. Pour marquer cette date d’une pierre blanche, Claudia Zornoza s’est exprimée dans la presse espagnole. Selon des propos recueillis par AS, le milieu de terrain de 31 ans s’attend à « un match magnifique ». Cependant, elle ne sait toujours pas si on doit appeler cette rencontre sous le glorieux nom de « Clásico ».

L’histoire du Real Madrid Femenino, l’expérimentée joueuse de 31 ans en a conscience. C’est pour cette raison qu’elle évite d’accoler un tel statut à cette rencontre. Toutefois, l’internationale Espagnole ne nie pas l’intérêt médiatique de la rencontre. Elle présente l’affiche ainsi : « Pour les fans, il est important que notre équipe ait de la visibilité. Pour nous, c’est très agréable de pouvoir jouer dans un stade comme le Camp Nou au retour. » 

Selon le journal AS, les Madridistas devraient jouer le match retour devant 85 000 personnes. Une affluence bien éloignée des 6 000 âmes que peut accueillir le stade Alfredo-Di-Stéfano. Claudia Zornoza se confie plus largement sur cette perspective : « Nous avons déjà eu l’occasion de jouer à Paris, au Parc des Princes (NDLR : devant 20 000 personnes). Je pense que ça va être très agréable et vraiment spécial. En fin de compte, avoir autant de personnes qui regardent un match, c’est excitant et beau pour le football féminin, pour que les gens puissent le voir à la télévision et avoir beaucoup de visibilité. » Si elle et ses coéquipières n’ont pas (encore) le prestige de l’histoire de leur côté, le moment semble venu de poser la première pierre du palais des Reines d’Europe. Et parmi toutes les contrées européennes à dominer, quoi de mieux que de commencer par l’iconique antre du rival catalan ?

Erwan Harzic