Carlo Ancelotti : « On sait que l’on doit souffrir pour aller plus loin et nous sommes prêts à souffrir »

Le manager italien du Real Madrid s'est présenté face aux journalistes pour aborder le quart de finale retour de Ligue des champions à venir face à Chelsea. Le Mister reste sur ses gardes avant de défier les Blues ce mardi 12 avril.

Sa perception du match : « Tout le monde sait que ce sera un match difficile. Tout le monde, que l’on parle de l’équipe ou des fans. Ce sont les quarts de finale de la Ligue des Champions, ils sont forcément difficiles. Peu importe ce qui s’est passé au match aller. Nous devons jouer un jeu complet pendant 90 minutes. Nous devons penser à jouer comme à Londres. Il faut garder à l’esprit que nous attendons un adversaire qui fera tout son possible pour gagner le match. »

Qu’avez-vous dit au vestiaire : « Comme je l’ai dit après le match aller, nous avons beaucoup de respect pour Chelsea. Ils ont beaucoup de qualité et de très bons joueurs. Nous devons penser que Chelsea va mieux jouer. Pour ça, nous sommes prêts. Il n’y a pas d’autre moyen d’aborder le match. Je suis heureux d’être en quart de finale, mais on sait que l’on doit souffrir pour aller plus loin et nous sommes prêts à souffrir. »

Tuchel dit qu’ils ne peuvent pas se qualifier : « Je ne sais pas, chacun a sa propre opinion. Chelsea vient ici pour se battre et pour passer. Ils savent que c’est difficile, mais ils vont essayer. C’est l’esprit du football. Les grands clubs n’abandonnent jamais. »

Tuchel annonce un jeu physique : « Nous verrons quelle sera la composition de l’équipe. Je pense que nous voulons jouer le même style de jeu, mais nous pensons que Chelsea pourrait changer le sien parce que cela n’a pas fonctionné pour eux à l’aller. Nous devons être prêts à toutes les éventualités, c’est ce que nous pensons. Peut-être que nous devons jouer différemment, nous aussi. »

Gagner la Ligue des champions : « Il ne nous manque rien de plus pour la gagner la Ligue des Champions. Car personne ne peut dire ce qu’il faut avoir pour la gagner. La Ligue des champions est une compétition très compliquée, atteindre la finale est vraiment difficile. Pour être compétitif, vous pouvez l’être, tout le monde ne le peut pas. Je l’ai dit en début de saison, car je connais bien l’équipe : la qualité dont nous avons besoin est ici. Ce n’est pas seulement physique ou tactique, c’est la personnalité qu’ils ont. Cette équipe peut être compétitive. »

Dépendance à l’égard de Benzema : « La saison dit qu’il y a deux attaquants qui se sont beaucoup distingués, Vinicius et Benzema. Dans le passé, nous avons eu Cristiano, Bale, etc. Dire que nous sommes dépendants de Benzema est la vérité, il n’y a pas besoin de la cacher. Je suis très heureux d’être dépendant de Benzema. Je le dis haut et fort. »

L’état d’esprit du vestiaire : « La chance que j’ai, c’est que ce groupe connaît bien ces matchs. Il sait ce qui peut arriver, l’ambiance est celle d’un groupe heureux. Au bout, c’est l’opportunité d’atteindre une demi-finale de Ligue des Champions. Chelsea est un adversaire très fort, nous devons avoir beaucoup de respect et nous allons en avoir. »

Aimeriez-vous être sélectionneur national ? « J’y ai parfois pensé, j’ai eu l’occasion en 2018 avec l’Italie, mais je dois être honnête, j’aime mon quotidien. Je ne fais pas ça seulement pour les matchs. J’avais un sélectionneur qui disait que son travail était le meilleur du monde s’il n’y avait pas de matchs. Pour moi, ça ne marche pas comme ça. Les matchs vous donnent des opportunités comme ce mardi, même quand vous souffrez. Mais être au contact des joueurs chaque jour, c’est mon truc. Tant que je n’aurai pas changé cette mentalité, je n’entraînerai pas une équipe nationale. L’expérience en Italie lors de la Coupe du monde 94 a été spectaculaire, mais je ne veux pas travailler seulement trois jours par an. Quand je n’aurai plus cette envie, j’arrêterai. »

Le retour à Madrid est-il le plus grand succès de votre carrière ? « Je pense qu’à Everton, j’étais très bien. On travaillait bien, la relation avec le club était très bonne, mais ensuite Madrid a appelé. Je peux comprendre que certains soient en colère, mais je ne pouvais pas dire non. C’est le seul club auquel je ne peux pas dire non. Pour les autres, j’aurais dit non afin de rester à Everton, mais je ne refuse pas Madrid. »

Mérite-t-il de rester en poste ? « J’espère que oui, mais je ne pense pas à cela. Mon contrat est long. Si le club est heureux, alors je suis heureux. Si le club ne l’est pas, alors je lui serai reconnaissant pour ce temps passé ici. Je suis convaincu que la fin de la saison se passera bien et que je pourrai rester heureux. »

Casemiro : « Il a accumulé de l’expérience et de la personnalité dans sa carrière. Ces derniers temps, il a été un élément très important pour le club et il l’est toujours. Je pense qu’il continuera à l’être dans le futur. Les qualités qu’il montre à ce poste, je vois peu de joueurs avec cette capacité dans le monde. »

Benzema et Haaland ensemble : « Quelle est cette question ? Je suis désolé, je ne peux pas répondre. Tout ce que je peux dire, c’est que Benzema est un avant-centre moderne. Dans le passé, le neuf se tenait dans la surface et finissait tout ce qui lui tombait sous la main. Karim représente l’exigence obligatoire à un attaquant moderne. Il a la finition, le jeu, le travail défensif et il ne perd pas de ballons. Il est la représentation parfaite de ce que devrait être un avant-centre aujourd’hui. »

Erwan