On s’en va !

Qui serait le grand perdant si le Real Madrid quittait LaLiga ? Au scandale arbitral du Sánchez-Pizjuán s’ajoutent maintenant les audios de Piqué et Rubiales.

par | 18/04/2022 | 0 commentaires

Il semble que tout le monde respecte le Real Madrid mis à part ceux qui devraient le plus. Ceux qui peuvent, chaque année, maintenir leurs revenus grâce à la simple présence du plus grand club de l’histoire au sein de leurs compétitions. Ceux qui utilisent l’institution présidée par Florentino Pérez pour augmenter leurs revenus, sans leur rendre ce qu’ils méritent en retour. LaLiga de Javier Tebas et la Fédération royale espagnole de football (RFEF) de José Luis Rubiales.

La remontada contre le Séville F.C. ne doit pas vous faire oublier que l’un des plus grands vols d’arbitrage de l’histoire récente du football était sur le point d’être perpétré. Ce qui a été vécu pendant 103 minutes et 30 secondes au Ramón Sánchez-Pizjuán a été orchestré par les plus hautes sphères de la compétition et de la fédération avec une préméditation totale.

L’arbitre en charge du match était Guillermo Cuadra Fernández. Comme d’habitude, il a été nommé pour son bilan clairement négatif à l’heure d’arbitrer les matchs du Real Madrid cette saison. L’Espagnol n’a pas mis longtemps à mettre son plan à exécution. En à peine une minute, il a négligé un penalty évident pour une faute de main de Diego Carlos et a concédé un but d’un coup franc où un joueur de Séville a interféré avec le mur madrilène. Nous sommes passés d’un possible 0-1 à 1-0 en un instant. Cependant, c’est au cours de la seconde période que le scandale a éclaté. Alors que le Real Madrid, largement supérieur, cherche à revenir au score, l’équipe arbitrale tente de maintenir LaLiga en vie par tous les moyens. À la 76e minute, Vini Jr. a clairement contrôlé de la poitrine, avant de conclure pour porter le score à 2-2. Cuadra Fernández, toujours très engagé dans sa tâche, ne l’a pas vu ainsi. Rakitic non plus, mais son cas à lui n’est qu’anecdotique.

Après avoir passé près de cinq minutes à revoir l’irrévocable, se convainquant que le but devait être refusé à tout prix, le Baléare a perpétré le hold-up. Il a pointé du doigt une main inexistante tout en restant tellement à l’aise. Cependant il ne s’attendait sûrement pas à ce que les madridistas utilisent leur marque de fabrique pour remporter le match et ainsi sceller pratiquement la course au titre de champion.

Et comme cerise sur le gâteau, la seconde période a été prolongée jusqu’à 99 minutes et 30 secondes de jeu, alors que 7 minutes avaient été initialement ajoutées. Et quand un arbitre fait une erreur, il est pardonné. Ils sont humains. Mais ce qui s’est passé à Séville est un vol prémédité avec l’intention de nuire. Un match arbitré bien avant le coup d’envoi.

L’idée était claire. Les leaders devaient perdre pour donner de l’intérêt au championnat, mais les hommes de Carlo Ancelotti, si habitués à détruire les rêves des corrompus, sont remontés au score. Ça doit être l’invulnérabilité du Real Madrid qui dérange tant LaLiga et la RFEF. Cela les dérange tellement qu’ils négocient des contrats d’un million de dollars avec des joueurs actifs d’autres clubs. Hein, Gerard ?

La meilleure équipe du monde est celle qui continue de faire vivre le football dans un pays qui ne vit pas son meilleur moment. Et ça, M. Tebas et M. Rubiales n’y accordent pas assez d’importance et se permettent de mettre des obstacles sur la voie de leur meilleur produit. C’est pourquoi le club madrilène devrait prendre des mesures drastiques et dire « On s’en va ! ». Ainsi ça montrerait qu’ils perdent beaucoup plus sans le Real Madrid, que ce que le Real Madrid ne perd sans eux.