Le football se joue à 11 et à la fin, c’est le Real Madrid qui gagne. Malgré de nombreuses absences dans son effectif, les Merengues ont réussi à s’imposer face au club andalou, notamment grâce à Rodrygo, impliqué sur les trois buts de la rencontre. Le Brésilien, décrié en début de saison, a enfilé un costume de Superman pour permettre de se sortir d’un match qui n’était pas gagné d’avance.
Toute l’équipe au diapason
Avant la rencontre, nous avions fait la liste de tous les absents du côté madrilène, de quoi faire peur sur l’état de l’équipe au coup d’envoi. Et pourtant, le héros de la rencontre ne devrait même pas la débuter. Brahim Diaz, pris de vertiges pendant l’entraînement, a dû laisser sa place à la pointe de l’attaque au côté de Joselu.
Un choix de base qui en a surpris plus d’un, l’attaquant brésilien restait sur trois buts sur les deux derniers matchs du Real Madrid pré-trêve. Le destin a fait qu’il nous a offert deux buts exceptionnels en éliminant plusieurs joueurs adverses avant d’allumer les cages de Conan Ledesma. Il va finir son récital en offrant une passe décisive pour le 11ᵉ but en championnat de Jude Bellingham sur une frappe croisée.
Avec un début de match en diesel, los Madridistas se sont réveillés après que les Andalous se sont procurés une ou deux occasions, ce qui a permis à Andriy Lunin de se mettre en évidence. Trop maladroits, ils ont provoqué quelques sueurs froides aux joueurs de Carlo Ancelotti mais n’ont pas été assez incisifs pour mettre le ballon au fond des filets. Rüdiger et Carvajal, dans leurs styles respectifs, auront réussi à décourager à leurs tours les attaquants de Cadiz et de leur indiquer qu’il n’était pas possible d’aller dans la surface.
Que serait le Real Madrid sans Kroos et Modrić ? Hier encore, ils n’avaient pas 20 ans, mais ont montré que la classe n’avait pas quitté leurs pieds dorés. Interceptions, renversements, trivela, toute la panoplie pour maîtriser le milieu de terrain et le tempo du match, comme lors de la contre-attaque sur le troisième but. Messieurs, ce sport va vous manquer quand vous partirez.
L’homme de la rencontre : Rodrygo
Déjà congratulé lors de notre dernière analyse, Rodrygo a mis le bazar dans la défense adverse afin de s’offrir deux bijoux. Il est impliqué sur 9 des 11 derniers buts du Real Madrid (cinq buts et quatre passes décisives). Le numéro 11 remplit parfaitement le rôle de leader de l’attaque, en l’absence de son compatriote Vinicius. À côté d’un Joselu, visiblement en manque de confiance, l’attaquant de 22 ans a pris les devants pour mettre le Real Madrid sur orbite dans cette rencontre.
La trêve n’a donc pas eu d’effet sur son efficacité et c’est une très bonne nouvelle pour Carlo Ancelotti. Mis sur le banc au début de la rencontre, sûrement pour le faire souffler après avoir joué 90 min face à l’Argentine, Rodrygo a dû remplacer au pied levé Brahim Diaz. Le décalage horaire et la fatigue n’ont eu que très peu d’effet pour le joueur de la Seleção, qui a posé son classique avant de sortir à la 78ᵉ.
Le coach transalpin sait qu’il doit préserver tous ses joueurs avec une infirmerie pleine à craquer avec six matchs à jouer jusqu’au 21 décembre. Petit hic en fin de rencontre, Luka Modrić a dû sortir sur blessure. Le magicien croate du Real Madrid a dû laisser ses partenaires et souffre d’une surcharge musculaire à l’ischio, selon les dires de son entraîneur en conférence de presse post-match. Un autre élément blessé au milieu de terrain qui devrait manquer les deux prochains matchs.
En parlant du prochain, il a lieu dès mercredi, en Ligue des champions face à Naples et à domicile. Ce sera l’occasion pour le Real Madrid de confirmer la première place dans son groupe et peut-être pour Rodrygo, de refaire danser la samba aux défenseurs napolitains.
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