Leurs débuts, sous la direction d’Alfredo Di Stéfano, ont apporté un renouveau au Real Madrid, secoué par des résultats décevants. Ces jeunes talents, aux allures de Beatles de La Fábrica comme le mentionne Tomás Roncero, ont su redonner de l’espoir et de la joie aux supporters, déclenchant une ère de succès. Emilio Butragueño, en particulier, est devenu le visage de cette génération, avec une allure juvénile et un réalisme digne de ce nom devant les buts.
Au-delà des enchaînements de victoires, il était évident que ces jeunes du Castilla ont transmis au monde entier les valeurs de La Fábrica. Une réussite et une popularité qui n’affectaient pas les protagonistes de La Quinta. Tomás Roncero raconte d’ailleurs une anecdote riche en émotions entre Emilio Butragueño et son père : « Papa, si je fais enfin mes débuts, comment expliqueras-tu à tes petits-enfants que tu n’étais pas là pour me voir ? A la mi-temps, Cadix détruisait un Madrid méconnaissable (2-0). Di Stéfano prend alors la grande décision : « Nene, échauffe-toi« . El Buitre entre en jeu et en 45 minutes, il marque deux buts, dont un à la dernière minute, qui concrétisent une remontée (2-3) », selon les propos rapportés par AS.
La Quinta, à jamais dans l’histoire
Les performances de la Quinta ont transcendé le football, influençant même la culture populaire de l’époque. Leurs succès européens, avec des soirées mémorables contre des adversaires redoutables, ont marqué l’histoire du club. Malgré une déception en Coupe d’Europe en 1988, la Quinta del Buitre a laissé une empreinte indélébile, faisant du Real Madrid l’un des clubs les plus titrés et admirés au monde.
Plus qu’une équipe, cette génération était une famille, une famille qui a conquis le football espagnol, remportant 5 fois le championnat de 1986 à 1990. Le Bernabéu était un lieu de fête où les Merengues assistaient à l’un des footballs les plus marquants pour le Real Madrid.
Mehdi T.
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