Pablo Laso : « Florentino Pérez est venu me saluer dans les vestiaires avant le match »

Ancien entraîneur mythique du Real Madrid ayant gagné deux fois l’Euroligue, Pablo Laso a affronté son ancien club avec le Bayern Munich en Euroligue. Malgré la défaite de l’équipe bavaroise 88-73, l’entraîneur espagnol a chaleureusement été accueilli dans les travées du WiZink Center. Interrogé en conférence de presse d’après match, Pablo Laso est revenu sur ce retour à Madrid.

Pablo Laso (Icon Sport)

L’aventure avec le Real Madrid commence en 2011 pour Pablo Laso. En 11 ans, l’entraineur espagnol a tout gagné avec les Merengues : 7 fois vainqueur de la Supercoupe d’Espagne, 6 fois champions d’Espagne et il est élu entraineur de l’année de l’Euroligue en 2018. Malheureusement, son aventure avec le Real Madrid prend fin en 2022. Le 4 juin 2022, Pablo Laso est victime d’une crise cardiaque en plein play-offs du championnat. Après le sacre du Real, le club décide de résilier son contrat.

À 56 ans et en quête d’un nouveau challenge, Pablo Laso est désormais sur le banc du Bayern Munich. La confrontation entre le Real Madrid et le Bayern Munich a signé son retour dans la capitale espagnole. La tribune des Berserkers, supporters du Real Madrid, a tenu à lui rendre hommage avec un tifo et une plaque commémorative.

Ému, il revient sur cet échange chaleureux en conférence de presse d’après-match : « J’ai la reconnaissance des gens et des supporters dans la plaque que les Berserkers m’ont donnée. En vérité, je n’ai que des mots de remerciement », selon les propos rapportés par AS.

Pablo Laso, à jamais dans l’histoire

Malgré la défaite de son équipe, son retour a provoqué de l’émotion chez les supporters. Pablo Laso a conquis l’Espagne et le monde avec le Real Madrid, faisant de lui une légende du club. De manière ironique, l’entraîneur espagnol est revenu sur la défaite de son équipe et les applaudissements des supporters : « D’ailleurs, je suis vraiment désolé mais j’aurais aimé gagner. Je changerais bien les applaudissements pour la victoire. »

 

Mehdi T.