À 38 ans, après un passage au Al-Sadd et au New York Cosmos, Raúl s’est retrouvé loin des terrains, et son amour pour le football n’avait pas faibli. Lorsque LaLiga lui a proposé un poste de « country manager » aux États-Unis, Raúl n’était pas convaincu au départ selon Relevo. Cependant, après mûre réflexion, il a accepté, laissant derrière lui les pelouses pour les bureaux.
Malgré ses efforts pour s’adapter, il s’est vite rendu compte que son cœur penchait encore pour le football. De plus, la proposition alléchante de Florentino Pérez, président du Real Madrid, de le ramener au club comme ambassadeur, avait rendu la décision encore plus difficile à prendre.
- À lire aussi : Joan Martínez, la nouvelle pépite de la défense madrilène
Un retour difficile à Madrid ?
Malgré ses nouvelles responsabilités, Raúl restait tiraillé entre son rôle de cadre et son désir de revenir sur le terrain, cette fois en tant qu’entraîneur. Ses rapports avec LaLiga, bien que productifs, auraient été assombris par des difficultés administratives et personnelles, y compris un retour à Madrid pour des raisons juridiques qui l’a plongé dans une réalité bien éloignée des privilèges d’une star du football.
Sa collaboration avec David Villa, autre star espagnole évoluant alors aux États-Unis, a été un des rares points positifs de cette période. Leur amitié a su effacer les tensions passées liées à leur rivalité pour le numéro 7 de la sélection espagnole.
Raúl a finalement pris la décision de quitter New York et de revenir au football, où il espérait un jour entraîner le Real Madrid. Florentino Pérez a su se montrer patient, sachant qu’un retour de Raúl dans le club madrilène était toujours une possibilité. Comme pour Zidane, l’appel du banc pourrait bien se concrétiser.
0 commentaires