Frustrant ! Alors qu’il s’acheminait vers une victoire dans le derbi qui lui aurait permis de revenir à une longueur du Barça au classement, le Real Madrid a encaissé un but dans le temps additionnel.
Sous le coup de l’émotion, le coupable de la doxa madrilène suite à ce revers a été tout de suite trouvé : Carlo Ancelotti. Il est reproché à l’entraîneur italien d’avoir effectué des changements qui auraient fait reculer l’équipe au point d’en arriver à concéder l’égalisation.
Ceux qui émettent pareil constat tombent dans la facilité et dédouanent les vrais responsables du revers d’hier soir lors du derbi : les joueurs. En effet, Lucas Vázquez, Endrick et Fran García étant entrés à la 86e, 87e et 90e, était-il trop demander aux joueurs de tenir le score 8 à 10 minutes sachant que le temps additionnel était de 8 minutes ?
Quelle est la part de responsabilité d’Ancelotti dans le fait qu’Endrick, sur une contre-attaque, ne fasse pas preuve de plus de lucidité en temporisant plutôt qu’en frappant ? Concernant l’action du but égalisateur, Endrick étant à terre (suite à une possible faute) Valverde s’en est allé effectuer un pressing seul, le mettant hors de position.
Ni Tchouameni, ni Carvajal ne se sont adaptés à cette mise hors de position. Cet état de fait est inacceptable sachant que les flancs du terrain étaient fermés par deux joueurs fraîchement entrés (Lucas Vázquez et Fran García) ce qui permettait théoriquement aux deux latéraux de resserrer dans l’axe.
Or, le placement de Dani Carvajal sur l’ouverture de Javi Galán laisse plus qu’à désirer et Tchouameni a fait preuve de la nonchalance qui le caractérise avant la passe du Colchonero. De plus, Militão n’a pas été assez réactif et Rüdiger a coupé le hors-jeu.
L’avertissement d’Alavés n’a pas servi pour le derbi
Manque de lucidité, d’attention ou d’intensité ? Peut-être les trois. Toujours est-il que c’est la deuxième fois en 6 jours que le Real Madrid encaisse en fin de match.
L’égalisation d’hier soir est d’autant moins excusable eu égard au fait que les deux buts d’Alavés mardi passé faisaient office d’avertissement.
Carlo Ancelotti avait d’ailleurs sermonné ses joueurs après cette rencontre avec le derbi en ligne de mire. Hélas, sa remontrance n’a pas servi. Toujours est-il qu’elle démontre que le natif de Reggiolo est conscient des dangers qui planent sur son équipe et essaie de les prévenir.
Il peut être reproché à Ancelotti un retour au 4-4-2 alors que l’histoire récente des derbis, que ce soit avec lui ou Zidane, a clairement démontrée que le Real Madrid s’en sortait mieux face à Simeone avec un milieu de terrain moins peuplé.
En revanche, il ne peut lui être fait grief du laxisme de ses hommes lors de moments déterminés des rencontres.
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