Le Real Madrid Basket s’était remis sur de bons rails ces deux dernières semaines. Après la défaite frustrante contre le Saski Baskonia de Pablo Laso, les Madrilènes avaient enchaîné quatre victoires de suite dont trois de plus de 20 points. Cette bonne dynamique laissait présager le meilleur, mais les hommes de Chus Mateo sont retombés dans leurs travers en EuroLeague contre l’Olympiakós, ce mardi 29 octobre.
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Deux coups d’assommoir en fin de match
Les déplacements en Grèce sont rarement simples. Le Real Madrid Basket était prévenu et ses joueurs ont été sérieux pendant un peu plus de 30 minutes. Cependant, la rencontre bascule après deux minutes dans le dernier quart-temps, alors que les Grecs menaient 61 à 59. Sur une bonne défense face à Alberto Abalde, Evan Fournier réussit à lui faire perdre le contrôle du ballon et le pousse à la perte de balle.
Dans l’action qui suit, Shaquielle McKissic dégaine un tir à trois points qui fait rugir le stade de la Paix et de l’Amitié, l’antre des Rouges et Noirs. Ces deux actions sont un coup sur la tête des joueurs madrilènes mais un temps-mort de Chus Mateo permet à ses joueurs de réémerger.
Dans les 3 dernières minutes, le match s’emballe à nouveau. À 67-65 à l’avantage de l’Olympiakós, McKissic sort à nouveau de sa boîte pour étourdir le Real Madrid avec un gros trois points. Les Merengues commencent à courir après le score et ne réussissent pas à marquer. Finalement, c’est Sacha Vezenkov qui met le coup de grâce avec 1:37 sur l’horloge grâce à un nouveau tir primé des Grecs. Les Espagnols se noient sous la pression défensive et laissent échapper des rebonds. Défaite 79 à 69.
Le Real Madrid et ses travers
À nouveau, ce sont les choses “simples” du basket qui ont fait défaut au Real Madrid. Tout d’abord, il y a eu les rebonds. En 40 minutes, ils ont laissé 15 rebonds offensifs aux Grecs, qui sont autant de secondes chances. L’Olympiakós a ainsi pu prendre 17 tirs de plus que les Madrilènes (72 à 55, la différence est accentuée par le fait que Madrid a eu plus de lancers). McKissic et Vezenkov ont été déterminant dans ce domaine, avec respectivement 9 (record en carrière) et 8 rebonds, dont 3 offensifs chacun. Ce ne sont pourtant que des ailiers, mais leur envie a fait le reste.
L’autre travers récurrent est la gestion des fins de match. Si Chus Mateo a réussi à relancer son équipe avec un temps-mort alors qu’elle était en train de sombrer, cela n’a pas suffi une fois que le couperet est tombé une seconde fois. Des erreurs bêtes, comme des fautes offensives ou des tirs forcés, ont coûté leurs chances aux joueurs madrilènes dans les ultimes minutes de la rencontre. Ce soir-là, Facundo Campazzo n’a pas réussi à être le gestionnaire miraculeux qu’il a l’habitude d’être. Se remettre sur une individualité a ses limites et ces responsabilités peuvent être mieux diluées au sein de l’effectif.
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