Deux équipes restant sur une défaite face au leader de leurs championnats respectifs. Deux clubs restant sur une victoire en Champions League. Deux bancs au sein desquels l’entraîneur est de plus en plus décrié par les supporters. À la suite d’une semaine périlleuse, conclue par un match de Liga annulé, le Real Madrid se doit de réagir pour son retour au Santiago Bernabéu. Opposés au 4-3-3 défensif et 4-2-3-1 offensif du Milan AC de Paulo Fonseca, les joueurs vêtus de blanc détiennent l’occasion parfaite de se relancer contre un club prestigieux mais en cruelle méforme.
Une attaque à contenir
Cette équipe milanaise possède de nombreuses failles tactiques, certes, mais certains aspects de leur plan de jeu se calquent sur les points faibles des Madrilènes. Concernant la relance, face à l’importante contre-pression adverse, la Casa Blanca devra exécuter, dès la récupération, des transmissions rapides, en peu de touches de balles, couplées à une orientation de jeu efficace.
Après avoir pris l’eau en seconde période samedi dernier face au FC Barcelone, leur adversaire de mardi soir s’avance avec une organisation au cœur du jeu similaire à celle des Blaugranas. Pour une énième fois, la gestion du numéro 6, incarné généralement en la personne de Youssouf Fofana, véritable plaque tournante de l’équipe durant les phases préférentielles de relance courte, représente un enjeu primordial. Un bon pressing commence par le marquage du numéro six adverse, sinon cette première ligne de pression se retrouvera éliminée promptement.
D’un point de vue défensif, le véritable talon d’Achille milanais, les hommes d’Ancelotti se trouvent obligés de régler la mire. Le jeu offensif des Rossoneri tourne autour des décrochages de Morata, ce dernier représentant tant un point d’appui qu’un moyen d’orienter le jeu. De fait, le marquage individuel employé par l’un des centraux sur le numéro 9 adverse, en l’occurrence Militao, se révèle plus que défectueux. Sur les deux derniers matchs, Lewandowski mais aussi Guirassy se trouvaient dans un fauteuil, face à la méforme de l’international brésilien.
D’autre part, la défense se devra, dès lors, de laisser une liberté moindre au porteur de balle en resserrant de même leurs lignes, du fait que les Milanais ne cessent de frapper de loin sur attaque placée tout en cherchant constamment des passes dans l’intervalle.
Toutes les cartes en main pour leur faire mal
Néanmoins, comme expliqué précédemment, les hommes de Fonseca sont en méforme. Défensivement, le jeu relativement lent couplé au peu de transition rapide réalisé par les Milanais représente un atout pour les Merengues. Les Italiens mettent en place un bloc haut lors de phases de récupération qui, par conséquent, se retrouve rapidement pris de vitesse. Ainsi, cette approche offensive correspond parfaitement aux tentatives de pressing des locaux. De surcroît, le manque de dédoublement sur les ailes, mais aussi de mouvements sans ballon, enraye les chances de la défense madrilène, ayant habituellement du mal à coulisser, à se retrouver en difficulté, désorganisée.
Au cœur du jeu, si le Real Madrid est pointé du doigt pour le manque de présence défensive dans ce secteur, les Rossoneris détiennent cette même lacune. Les milieux adverses ont tendance à trop reculer, se situer loin du marquage, tout en attribuant beaucoup de liberté aux porteurs de balles sur attaques placées. Par conséquent, cette qualité de frappe lointaine, incarnée par des joueurs tels que Valverde ou encore Bellingham, devrait être utilisée abondamment.
Néanmoins, c’est bel et bien l’approche offensive du Real Madrid qui incarne leur principale force. Si la contre-pression rouge et noire paraît efficace, on ne peut pas en dire autant de leur pressing mal organisé. De fait, les longues diagonales en profondeur récurrentes, ajoutées à la qualité d’appel-contre-appel des attaquants merengues, appuient sur un point faible adverse, à savoir gérer la profondeur au sein d’un bloc haut mis en difficulté par une première ligne défensive défectueuse.
Au cours d’attaques placées, ce bloc dense rencontrant des difficultés à coulisser, mais aussi à s’imposer dans les airs, pourrait se retrouver en grande difficulté face au schéma préférentiel madrilène, composé d’un jeu excessivement horizontal permettant aux ailiers de percuter en repiquant vers l’axe avant de distiller une passe, un centre, voire une frappe.
Ajoutez à cela la vulnérabilité des visiteurs sur coup de pied arrêté défensif et la gestion moyenne des décrochages d’avant-centre, caractéristique du jeu de Mbappé ; et la Maison Blanche détient toutes les cartes pour relever la tête.
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