Ce jeudi 28 novembre, le Real Madrid Basket s’est déplacé au Palau Blaugrana pour y affronter le FC Barcelona Bàsquet. Ce match a été accroché.
La croix et la bannière pour obtenir sa première victoire à l’extérieur en Euroligue
Même si le Barça a pris une petite longueur d’avance, un run de 12 points dans le 3e QT a permis aux Merengues de revenir. À 74-71 avec 9.1 secondes à jouer dans le dernier quart-temps, ils avaient encore besoin d’un 3pts pour égaliser. Facundo Campazzo a pris ses responsabilités et dégainé un tir monumental sur la tête de Justin Anderson, arrachant la prolongation.
FACUNDO CAMPAZZO FOR THE OVERTIME!🤯🤯🤯🤯
Another 5 minutes of an incredible EuroLeague Clásico between FC Barcelona and Real Madrid pic.twitter.com/nLHWFCUyj3
— Matteo Andreani (@matty_vanpersie) November 28, 2024
La première prolongation a été elle aussi très disputée. Džanan Musa a eu l’opportunité d’envoyer le flotteur de la gagne à 84-84, mais il n’était pas bien aligné et a rebondi sur la droite de l’arceau. Une deuxième prolongation a ainsi eu lieu. Encore très serrée, c’est finalement la défense madrilène qui a eu raison des Blaugranas. Dans les deux dernières minutes, alors qu’il y avait 90-89 pour eux, ils n’ont plus jamais trouvé la mire, laissant le Real Madrid Basket s’imposer 90-97.
C’est la première victoire à l’extérieur en Euroligue de la saison, après 5 défaites. Les déplacements loin du WiZink Center ont été une réelle problématique pour le Real Madrid Basket, mais la malédiction semble enfin levée… ce qui n’est toujours pas le cas des deux principaux problèmes de l’équipe depuis le début de saison.
Les trois points et les rebonds, encore et toujours
Le Real Madrid Basket n’a pas très bien tiré à trois points durant ce match, une fois de plus. 11 sur 32, soit 34.4%, ce n’est pas suffisant. Facu a été bon honnête de loin (3/8), mais c’était le seul à trouver les ficelles avec un aussi gros volume. Mario Hezonja n’a tiré qu’à 2 sur 7 tandis que Llull et Musa sont toujours en délicatesse avec leur tir en Euroligue. Cependant, la maladresse barcelonaise a été encore plus inquiétante, avec un alarmant 8/34 de loin (23.5%).
À l’intérieur, le bilan est toujours le même. Le Real Madrid Basket concède beaucoup de rebonds offensifs (17) mais a été sauvé par le manque d’efficacité adverse. Au final, les deux équipes se neutralisent à 46 rebonds partout, mais le FC Barcelone Bàsquet a tout de même beaucoup plus tirer.
Ils ont pris 16 tirs de plus que les Madrilènes (89 à 73), la faute aux rebonds offensifs mais aussi aux 15 pertes de balles blanches. Si la victoire est là, il est difficile de se satisfaire en se disant qu’elle vient du fait que l’équipe a enfin gommé ses défauts.
Facundo Campazzo a été exceptionnel (realmadrid.com)
Les deux sauveurs du Real Madrid Basket
Edy Tavares et Facundo Campazzo ont été à la hauteur de leur statut durant ce match. Le Cap-Verdien a purement et simplement dominé Jabari Parker et Jan Vesely dans la raquette, signant la ligne de stats hors-normes de 24 points, 18 rebonds et deux contres.
La capacité d’écarter le jeu de Jabari Parker ainsi que la volonté du Barça de le faire sortir de la raquette avec des pick and rolls hauts l’ont empêché de tout faire tout seul au rebond. Le manque d’activité de ses coéquipiers dans ce secteur de jeu a laissé filé des rebonds évitables, mais de son côté il n’y a pas grand chose à lui reprocher.
Mais l’homme du match, c’est encore une fois Facundo Campazzo. L’Argentin a été intraitable et terriblement clutch. Son tir sur la tête de Justin Anderson pour arracher la première prolongation et le crossover qu’il lui a mis dans la dernière minute du match ont été essentiels dans cette victoire. Il finit avec 18 points, 5 rebonds, 10 passes décisives et deux interceptions.
Le “+/-” est parfois une statistique trompeuse, mais pas pour ce match. Le meneur finit avec +14 et le pivot +20, les deux meilleurs +/- de la rencontre. Et c’est mérité. Facu ne s’est reposé que 5 minutes et 10 secondes sur les 50 possibles, et le Real Madrid Basket a perdu de 7 points quand il était sur le banc.
De son côté, Edy a eu 13 minutes 30 de repos, et Serge Ibaka qui l’a remplacé n’était clairement pas satisfaisant, n’ayant pas du tout la même présence dans la raquette qui a tant pesé sur le match. Les Merengues peuvent vraiment remercier leurs deux hommes forts pour cette victoire.
François.
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