L’avenir de l’arbitrage en Espagne est en débat. La RFEF réunit sa Commission d’arbitrage pour discuter d’éventuelles réformes, notamment en s’inspirant du modèle anglais, où les arbitres sont évalués de manière indépendante. Le Real Madrid, représenté par José Ángel Sánchez, participera aux échanges avec une position claire : soutenir toute initiative garantissant une autonomie totale des arbitres.
Une réforme en discussion
La RFEF envisage de moderniser un système où le Comité technique des arbitres (CTA) reste totalement dépendant de la Fédération. Pourtant, les clubs de Liga financent une grande partie des salaires des arbitres, qui perçoivent en moyenne 265 000 euros par an, soit plus que leurs homologues anglais (195 000 €) et allemands (190 000 €) rapporte AS.
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Inspiré par la Premier League, le projet en discussion a pour but d’introduire une évaluation individuelle des arbitres, avec un superviseur chargé d’analyser chaque match et d’influencer promotions et relégations.
Le Real Madrid pour une indépendance totale
Si le Real Madrid ne s’oppose pas aux changements proposés, le club exige une véritable autonomie, sans aucune emprise de la RFEF ou de LaLiga. Pour les dirigeants madrilènes, un arbitrage toujours rattaché aux instances actuelles ne ferait que masquer les dysfonctionnements persistants.
Alors que l’arbitrage espagnol est régulièrement pointé du doigt pour son manque de transparence, le Real Madrid a une position claire : professionnaliser davantage le football espagnol. Reste à voir si la Fédération acceptera d’aller jusqu’au bout de cette réforme.