Trent Alexander-Arnold a passé plus de 20 ans dans son club de toujours : Liverpool. Avec ces derniers, il a notamment remporté la Ligue des champions, en 2019. Alors que la Coupe du Monde des Clubs attendait le Real Madrid à la mi-juin, le club espagnol a déboursé, fin mai, 10 millions d’euros pour se procurer, en avance, le latéral anglais, afin qu’il puisse jouer cette compétition sous les couleurs madrilènes. Compétition difficile pour le joueur au vu de ses performances.
“À Madrid, il sait que gagner est une obligation” explique The Athletic, alors que le Mondial des Clubs a été une déception pour le club espagnol, qui a été éliminé en demi-finale, face au Paris-Saint-Germain. Alexander-Arnold a joué cinq matchs sur la compétition, et paraissait perturbé défensivement tout en étant timide offensivement. Il n’était pas le joueur qu’il était à Liverpool. Blessé légèrement pour la demi-finale, il n’a pas joué lors de la défaite contre le PSG.
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Alexander-Arnold non sélectionné avec l’équipe d’Angleterre
Le début de saison de Trent Alexander-Arnold en Liga n’est pas des plus convaincants. Pour le premier match entre le Real Madrid et Osasuna, il est remplacé à la 68ᵉ par Dani Carvajal, de retour de blessure. Pour le second match, contre Oviedo, le défenseur anglais est laissé sur le banc, il est entré seulement trois minutes.
Contre Majorque, Xabi Alonso décide de le titulariser à nouveau. Il a eu raison, car Alexander-Arnold a offert une performance dans la lignée de ce que le staff attend de lui. Toutefois, toujours selon The Athletic, le coach basque n’a pas encore pris de décision quant au titulaire sur le flanc droit de la défense du Real Madrid, d’autant plus qu’il affectionne les rotations.
Mais entre le déplacement à Oviedo et la réception de Majorque, Thomas Tuchel, sélectionneur de l’équipe nationale d’Angleterre, a partagé sa liste pour les qualifications à la Coupe du Monde. Le latéral madrilène n’y figure pas. “Une décision liée a la concurrence” expliquait le coach en conférence de presse. Un choix qui peut s’expliquer par un manque de temps de jeu et les performances en demi-teinte de l’Anglais depuis sa blessure en Ligue des champions, en mars dernier face au PSG.
Il n’a joué que 220 minutes sur les 540 où il était disponible et n’a pas livré des performances suffisantes. Pour revenir à son meilleur niveau, un seul mot d’ordre : le temps. Il faut laisser le temps au latéral anglais de s’adapter complètement au club le plus titré du monde. Rien de tel que la saison 2025-2026 pour repartir de zéro.
Enzo Belleval