Malgré un bilan global positif depuis l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc, le Real Madrid peine à répondre présent face à des adversaires de premier plan. Les deux seules défaites sous ses ordres ont été infligées par des rivaux directs : le PSG en Coupe du monde des clubs, puis l’Atlético en Liga. Deux revers lourds qui soulèvent des interrogations.
Depuis sa prise de fonctions, Xabi Alonso a dirigé 15 rencontres toutes compétitions confondues (Liga, Ligue des champions, Coupe du monde des clubs et match amical). Avec 12 victoires, 1 nul et 2 défaites, le bilan comptable reste solide. Toutefois, les deux revers enregistrés par le Real Madrid sous sa direction ne sont pas anecdotiques : ils ont été concédés face à des adversaires de très haut niveau, et sur des scores sans appel lâche Mundo Deportivo.
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Deux lourdes, défaites pour le Real Madrid face à des rivaux directs
La première alerte a eu lieu lors de la Coupe du monde des clubs, où les Merengues ont été sèchement éliminés en demi-finale par le Paris Saint-Germain (4-0). Un match à sens unique qui avait déjà éveillé les doutes autour de la capacité de l’équipe à tenir tête à des formations européennes majeures.
La deuxième défaite, plus récente, est intervenue lors du derby contre l’Atlético Madrid, perdu 5-2 au stade Metropolitano. Au-delà du score, c’est la prestation collective des Madrilènes, notamment en seconde période, qui a marqué les esprits. Le Real Madrid n’a pas cadré le moindre tir après la pause, et seulement deux dans l’ensemble du match… pour deux buts. L’Atlético, de son côté, a dominé dans tous les compartiments du jeu : 13 tirs à 6, 7 cadrés contre 2, et surtout une présence constante dans la surface adverse.
Ironie du sort, les Madrilènes ont conservé la possession (62,7% contre 37,3%), mais de manière totalement stérile. Incapables de désorganiser le bloc défensif rojiblanco, les hommes de Xabi Alonso se sont enfermés dans un jeu horizontal, sans percussion ni prise de risque.
Des chiffres qui interrogent
Face aux grandes équipes, le Real Madrid semble aujourd’hui manquer de répondant. Les deux lourdes défaites concédées face au PSG et à l’Atlético posent la question de la capacité du projet de Xabi Alonso à franchir un cap face à l’élite. La domination locale ou la qualité technique affichée dans les autres rencontres ne suffisent pas, pour l’instant, à masquer certaines fragilités structurelles dès que le niveau s’élève.
Si le Real Madrid a su engranger des points contre des adversaires plus modestes, les confrontations de haut niveau restent pour l’instant ses talons d’Achille. La suite de la saison dira si ces revers sont de simples accidents de parcours ou les symptômes d’un plafond tactique à briser.
Djamel BENNACER
