Le Real Madrid enchaîne ! La Maison Blanche aligne un troisième succès consécutif, dont une deuxième remontada en une semaine en Coupe du Roi.
La star du match : Rodrygo Goes
Le Baby Gunman frappe encore. Rodrygo Goes signe encore une entrée légendaire dans une grosse affiche. Mieux, il nous gratifie d’un éventuel prix Puskás, avec cette action pleine de magie, d’inspiration, de spontanéité, et de talent. Ce but rappelle furieusement un de ceux marqués par Ronaldo Nazário. Une ode au football, un toucher dont nous sommes friands, une conception qui nous donne envie de payer aussi cher le prix du billet au stade.
Une telle réalisation pour remettre son équipe à égalité ne peut pas être gâchée avec les joueurs de qualité qui composent cet effectif. Karim Benzema, puis Vinícius Júnior dans un finish dramatique s’en va achever l’Atlético au bout du match, au-delà du temps additionnel de la seconde période de la prolongation. Rodrygo se cherche encore. Évidemment, sa précocité et ses moments forts commencent à s’accumuler. Néanmoins, sa forme récente le prouve : il est encore une pépite à protéger, choyer, et couver. Même au Real Madrid, il est nécessaire de protéger son prince pour assurer la succession du King Karim Benzema.
La sortie sur blessure du numéro 21 nous laisse perplexes : sera-t-il prêt pour affronter Liverpool à Anfield ? Comment donner du repos à Vinícius Júnior ? Quelle alternative aux deux Brésiliens ? Les deux pépites sont l’essence et l’étincelle de l’attaque madrilène, les éléments qui permettent au Nueve de flamber devant la cage. Perdre les deux serait une catastrophe, mais les solutions sont peu nombreuses au moment de se passer d’eux. Le duo brésilien n’a pas fini de nous surprendre, mais également de nous causer quelques maux de tête.
Une BD au goût du jour
Nous sommes en 2023 après Jésus-Christ. Toute la planète football est aseptisé, et ne vit plus aucune émotion forte… Toute ? Non ! Un club d’irréductibles Madridistas résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires adverses des camps retranchés de Sevillistas, de Groguets, de Zuri-gorriak, et de Colchoneros. Le village madrilène, avec son stade en plein milieu, remet encore le couvert.
Pour écrire le scénario d’une bonne Remontada contre l’Atlético de Madrid, il vous faut une liste d’éléments précis : un Éder Militão de gala, un Karim Benzema chic en toutes circonstances, un Rodrygo Goes stellaire et un Dani Ceballos dans la forme de sa vie. Le Real Madrid renoue petit à petit avec son schéma de la première partie de saison. Comme dans une BD, le début de l’histoire démarre mal, jusqu’au nœud de l’histoire. La mi-temps sonne le début de la révolte. Le héros retrouve ses moyens, étale la panoplie de ses ressources, et fait usage de chacune de ses qualités pour accomplir l’exploit.
Une quête pleine d’émotions, pour s’adjuger de la Coupe du roi, dont le récit ne met pas seulement en valeur les héros habituels, mais aussi des sauveurs inattendus comme Dani Ceballos. Rendez-vous en demi-finale contre Osasuna, l’Athletic Club, ou le FC Barcelone pour prolonger la saga locale du milieu de semaine.
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