Recruté en 2019 pour 50 millions d’euros, Éder Militao est longtemps resté le défenseur le plus cher de l’histoire du Real avant d’être dépassé par Dean Huijsen. À seulement 21 ans, et avec peu d’expérience internationale, il représentait un risque pour un club habitué à miser de telles sommes sur des attaquants.
Mais le pari a porté ses fruits : en trois saisons, Militao est devenu un titulaire indiscutable et une référence aux côtés de David Alaba, jusqu’à atteindre un statut de top mondial en 2022.
Le coup d’arrêt des blessures
Alors qu’il culminait parmi les défenseurs les plus valorisés de la planète, estimé à 70 millions d’euros par Transfermarkt, le Brésilien a été stoppé net par deux ruptures des ligaments croisés, aux deux genoux.
Résultat : seulement 31 matchs disputés sur les deux dernières saisons, et une valeur marchande réduite à 30 millions. À 27 ans, le Real et son staff médical surveillent de près sa condition, conscients que son rendement déterminera une partie de la stratégie défensive du club pour les prochaines années.
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Des signes encourageants
La pré-saison a toutefois redonné des couleurs à Militao. Auteur d’un but spectaculaire lors d’un entraînement face au Leganés, puis d’une réalisation de la tête contre le Tirol en Autriche, il a confirmé les bonnes impressions laissées lors de son retour au Mondial des clubs. Pour Xabi Alonso, son nouvel entraîneur, le Brésilien reste une option de poids dans une défense appelée à se réinventer.
Le futur en suspens
Sous contrat jusqu’en 2028, Militao conserverait la confiance de Florentino Pérez et de la direction sportive d’après AS. Mais le club n’écarte pas de recruter à nouveau à son poste l’été prochain. Des noms comme Ibrahima Konaté ou William Saliba (Arsenal), tous deux bientôt en fin de contrat, sont déjà surveillés.
La capacité de Militao à redevenir le pilier qu’il était avant 2022 pourrait donc conditionner toute la politique défensive du Real, surtout avec un système à trois centraux désormais envisagé.
