En 2019, le Club Deportivo TACÓN se greffe au Real Madrid. Durant une année, l’équipe joue dans les installations du Real Madrid et, la saison suivante, elle prend le nom officiel du club. À peine trois ans plus tard, elles affrontent déjà leur première muraille européenne. Dominé 1 à 3 du côté de la Ciudad Real Madrid, les joueuses ont montré des qualités de combat, mais une trop grande fragilité défensive dans les derniers instants. Pour le retour face au Barça, la capitaine Ivana Andrés s’est exprimée en conférence de presse. En réponse à la physionomie du premier match, elle déclare : « Nous sommes venus ici très motivés. On arrive avec beaucoup d’envie et d’enthousiasme, car au match aller, nous avons donné un bon niveau. Surtout en première mi-temps, nous avons marqué un but et nous aurions pu faire encore plus. Nous avons montré le niveau que tout le monde attendait de nous. Nous leur avons rendu les choses très difficiles et elles étaient vraiment déstabilisées. »
L’occasion d’écrire l’histoire
Ce soir, le quart de finale retour de Ligue des champions féminine face au FC Barcelone est leur première rencontre homérique continentale. Au Camp Nou, les femmes d’Alberto Toril n’auront rien à perdre. Avec la qualification pour les phases éliminatoires, leur campagne paraît déjà comme une réussite. Pour rappel, il s’agit ici de leur première participation à la compétition reine d’Europe. En Catalogne, la confrontation face au FC Barcelone aura plutôt pour intérêt de marquer au fer rouge l’éternel rival. Comme toujours, ceux qui entrent sur le pré pour un Clásico ne doivent jamais baisser les bras. Comme le disait le légendaire président du club Santiago Bernabéu : « Le maillot du Real Madrid est blanc. Il peut être tâché de boue, de sueur ou même de sang, mais jamais de honte. »
Désormais partie intégrante de la grande histoire madridista, la sección femenina se doit de respecter ce principe. Pour passer en demi, les coéquipières d’Ivana Andrés devront espérer aller chercher au moins un 0 à 2 dans les 90 minutes réglementaires. Si elles y arrivent, elles devront se transcender en prolongation. Si elles creusent un écart encore plus grand, cette remontada rentrera dans l’histoire du club de la capitale. Le manager Alberto Toril explique en conférence de presse : « À force de jouer contre le FC Barcelone, nous nous sommes améliorés. Dorénavant, nos niveaux sont très proches. Elles sentent que nous pouvons rivaliser en tête-à-tête et nous sommes prêts à le faire, c’est ce que l’écusson sur notre poitrine exige. Nous avons cet ADN qui nous permet d’être compétitifs en toutes circonstances. »
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