La 35e Liga en ligne de mire pour le Real Madrid

Ce samedi 30 avril, le Real Madrid se présente au Santiago Bernabéu avec la ferme intention de gagner son 35e championnat national.

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35. C’est le nombre de Liga que le Real Madrid comptera ce soir à son palmarès en cas de victoire ou match nul. Dans l’après-midi du samedi 30 avril, les hommes de Carlo Ancelotti auront l’occasion de succéder à l’Atlético Madrid. Le but étant de garder le précieux trophée dans la capitale espagnole. Une coupe qui sera directement remis aux joueurs. L’occasion de s’offrir une belle fête en présence de ses supporters. Une première pour un trophée majeur depuis le début de la pandémie de Covid.

Respecter l’adversaire

Les Rois d’Europe ont de l’orgueil. Si ce trait de caractère est généralement considéré comme un défaut, il a souvent permis à Karim Benzema et ses coéquipiers de se sortir de situations compliquées. Face à Séville, Chelsea, Paris ou encore Manchester City, tout ça arrive, car les Madridista sont sûrs de leurs forces. Mais à l’inverse, être trop sûr de soi face à des équipes plus modestes peut fréquemment coûter de précieux points. C’est notamment ce qui avait pu se passer du côté de Getafe en milieu de saison. Sur une belle série de victoires, ils s’étaient inclinés face aux joueurs de la banlieue madrilène. Personne ne l’avait vu venir, mais ce mauvais résultat s’est tout de même imposé à eux.

En conférence de presse, Carlo Ancelotti n’a, bien évidemment, pas douté de ses hommes. Il use de métaphore pour indiquer que sa formation ne ratera pas l’occasion de soulever la coupe en fin d’après-midi. Il déclare : « Après le match contre City, les joueurs pensaient déjà à l’Espanyol. Les grands joueurs de tennis, quand ils ont une balle de match, ils la gagnent. » De la même manière, l’Espanyol Barcelone ne semble pas non plus venir avec de grandes prétentions. Formé au Castilla, Raúl de Tomás déclarait ceci : « Tout ce qui n’est pas une défaite est bon à prendre. Une égalité dans le camp des leaders serait une bonne chose, pour eux comme pour nous. On va sortir et gagner, mais si on ne peut pas, le match nul sera un bon résultat. » Pour rappel, seul un point est nécessaire pour remporter le titre.

L’ultime rotation

Actuellement, le Real Madrid arrive à une intersection très importante de sa saison. Si le club gagne face à l’Espanyol, il se met dans les meilleures conditions pour affronter City. La rencontre face aux Catalans va donc au-delà de la simple formalité. Pour maximiser la confiance et réduire les objectifs à la seule Ligue des Champions dès dimanche, il faut gagner ou faire un match nul. Pour y arriver, Carlo Ancelotti devra composer avec un groupe réduit. En effet, seul Jesús Vallejo est disponible en défense centrale du côté de l’équipe première. Cette saison, l’Espagnol n’a joué que 3 petits matchs. Son temps de jeu cumulé sur l’intégralité de la saison actuelle ? 14 minutes. Autant dire que le club de la capitale a de quoi s’inquiéter au moment d’accueillir Raúl de Tomás, second meilleur buteur de LaLiga derrière Karim Benzema. Pour assister l’inexpérimenté Vallejo, Ancelotti a déclaré que Casemiro, rétabli, pourrait jouer en défense centrale.

Sur les autres lignes du terrain, des questions se posent également. Le retour face aux SkyBlues s’annonce déjà bouillant et il ne faudrait pas perdre un titulaire au pire des moments. Camavinga et Ceballos devraient être alignés comme titulaires. Auteurs de récentes bonnes performances, les deux milieux pourraient être associés à Valverde ou Modrić. En attaque, le manager italien a laissé entendre qu’Asensio pourrait être aligné d’entrée face à l’Espanyol. L’interrogation suprême reste de savoir si, oui ou non, Karim Benzema sera titulaire. Le protéger en vue de la demi-finale retour de Ligue des Champions pourrait-être salvateur. Quand on voit les miracles que Karim Benzema est capable de réaliser sur la scène européenne, on se dit qu’un repos bien mérité pour provoquer le destin ne serait sûrement pas de trop du côté du Bernabéu.

Erwan