Le Real Madrid gagne sa 35e LaLiga

C’est le quatrième trophée de LaLiga pour les Madridistas lors de cette décennie. Carlo Ancelotti remporte l’unique trophée qui lui manquait en tant qu’entraîneur du Real Madrid. Le club Madridista pourrait être le champion avec le plus gros écart de points de l’histoire sur le deuxième au classement général.

Real Madrid

par | 30/04/2022 | 0 commentaires

Le Real Madrid a seulement eu besoin de 34 journées pour être couronné champion de LaLiga pour la 35e fois de son histoire. Avec ce trophée, l’entraîneur italien Carlo Ancelotti, très critiqué durant une grande partie de la saison, obtient le seul titre qu’il n’avait pas eu à la tête du club merengue. C’est donc la fin d’une course où les Madridistas ont terrassé leur adversaires.

Dès la première journée de LaLiga, la bonne ambiance du vestiaire et la cohésion ont pris le dessus sur les individualités. Il faut noter aussi que l’union qui s’est crée avec les supporters – il est impossible d’oublier Vini Jr. rejoignant les fans dans les gradins – grâce au retour du public au Santiago Bernabéu après 560 jours de fermeture.

Les transferts sont arrivés pour aider et ont donné une identité à une équipe dont certains doutaient au début de la saison. Alaba est devenu un leader depuis son arrivée à Valdebebas et Camavinga n’a pas cessé d’évoluer jusqu’à confirmer sa place de milieu de terrain générationnel pour les prochaines années du Real Madrid. Ils se sont unis aux joueurs déjà là. Ceux qui, une fois de plus, ont montré qu’ils peuvent continuer d’écrire l’histoire dans la capitale espagnole. Vini Jr. a explosé jusqu’à se positionner comme l’un des meilleurs joueurs du monde et Karim Benzema a pris la tête de l’équipe en montrant un niveau de meilleur joueur de la planète.

Ainsi, les joueurs de ‘Carletto’ soulèvent le quatrième trophée de LaLiga de la décennie pour le club madrilène grâce aux fondamentaux qu’aucune autre équipe n’a. Un Courtois qui est numéro 1 dans les cages. Casemiro, Kroos et Modrić prouvant que la jeunesse éternelle existe; des ballons pour le numéro 9; et un banc avec des joueurs capables d’être décisifs dans les moments les plus compliqués.

Benzema est une légende

Même si le travail de tout l’effectif a été exceptionnel, à l’heure actuelle personne ne comprend ce Real Madrid sans Benzema. L’attaquant français a pris l’équipe sur ses épaules dès la première journée, en étant un leader tranquille mais implacable. C’est sans doute la meilleure saison de sa carrière. Pas seulement en chiffres mais aussi en sensations. Quand il est sur le terrain, les adversaires tremblent car ils savent que tout peut arriver.

Les jours où il était difficile de marquer font maintenant partie du passé. Il va devenir le premier
Pichichi français dans l’histoire de LaLiga – reste à savoir avec combien de buts-. Il a développé le pouvoir de transformer n’importe quoi en or, ce qui n’est pas si répandu dans le football actuel. Il voit le football à une vitesse différente du reste et ses coéquipiers le remercient.

De plus il a pris sous son aile Vini Jr. qui s’est énormément amélioré dans son rapport au but. Le brésilien a été une pièce fondamentale pour gagner le championnat. Les deux joueurs ont donné de la saveur à ce premier titre d’un Carlo Ancelotti qui entre dans l’histoire comme le premier entraîneur à gagner les cinq grands championnats européens – Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre et France.

L’exigence comme identité

Avec la 35e LaLiga dans les vitrines du Santiago Bernabéu, il n’y a pas de place pour le relâchement au sein du club. Le prochain objectif est de devenir le champion avec le plus gros écart de points de l’histoire sur le deuxième au classement général. Le record est détenu par le
F.C. Barcelona de Tito Vilanova avec 15 points lors de la saison 2012/13.

Ce serait une bonne façon de terminer un championnat qui a permis au Real Madrid d’obtenir un 9e titre d’avance en Liga sur les blaugranas (35 pour le Real Madrid, 26 pour le F.C. Barcelona).

Encore une fois, cela montre qu’être champion n’est pas une chose facile mais il y a une équipe vêtue de blanc qui a tendance à être plus souvent première que les autres.