Non selon Gjon
Avec les départs de Luka Jović et Borja Mayoral, les seules alternatives dont dispose Carlo Ancelotti pour le poste d’avant-centre sont celles de Mariano Díaz, Eden Hazard et éventuellement Rodrygo. En ce qui concerne le premier nommé, qui a pour particularité d’être un pur avant-centre, il n’a jamais pu confirmer sa saison prometteuse en L1 (18 buts) au cours des quatre dernières saisons.
Les deux autres cités sont des ailiers de formations et malgré le fait que Rodrygo ait démontré d’indéniables qualités de finisseur la saison dernière, leur rendement au poste de numéro 9 reste une inconnue. Contre le FC Barcelone, Hazard n’a pas pesé bien lourd face à la défense blaugrana. En conséquence, j’estime que les certitudes manquent pour que l’on puisse estimer que le Real Madrid dispose d’une garantie fiable en l’absence de Karim Benzema.
Oui (mais) selon Pablo
Une inconnue… parce qu’Ancelotti n’a pas encore réellement testé Rodrygo au poste de numéro 9. Intrinsèquement, le Brésilien a les caractéristiques adéquates pour jouer dans cette position : bon finisseur, bon dribbleur, calme et doté d’un sang-froid remarquable. Regarde ses deux buts face à City !
Pour Hazard, je te rejoins. Par contre, tu oublies Latasa qui devrait faire partie du groupe pro l’an prochain. Que fais-tu des jeunes de La Fábrica ? Historiquement, ils ne déçoivent jamais. Puis, je suis certain que tu connais la chanson mieux que moi… « Veteranos y noveles. »
Appelez-moi rabat-joie, mais le Real Madrid doit faire attention à ses finances. La COVID, les travaux du stade, les salaires actuels… Les temps ont été durs et le club doit sa survie économique à sa fabuleuse gestion et à son principal mot d’ordre : la patience. Continuons ainsi, car cela fonctionne.
Par contre, s’ils peuvent se le permettre, cela va de soi que je ne dirai pas non à une arrivée de type « remplaçant de luxe » à Karim Benzema. Mais il faut le trouver parce que quand tu observes bien, le marché n’abonde pas de profils intéressants. À voir. Nous ne sommes qu’au 26 juillet, soyons patients. Comme le Real Madrid.
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