Peut-on tirer des enseignements des trois matchs amicaux aux USA ?

Le Real Madrid a disputé trois matchs amicaux en une semaine aux États-Unis. À dix jours du début de la saison, où en est l'équipe de Carlo Ancelotti ?

Matchs amicaux

Oui selon Gjon :

Même s’il ne faut pas tirer de plans sur la comète et que les matchs amicaux restent sans enjeu, il est tout de même possible, selon moi, de tirer des enseignements de ces trois rencontres.

En premier lieu, on a pu remarquer que Karim Benzema sera toujours aussi indispensable. Le contraste entre le premier match lorsqu’il était absent et les deux autres est flagrant.

Ensuite, malgré des débuts plutôt réussis, Antonio Rüdiger et Aurélien Tchouameni devront gagner leur place. Le dernier match contre la Juventus, qui donne des indications claires sur la formation qui sera alignée contre l’Eintracht Francfort, démontre que Carlo Ancelotti aura une approche conservatrice sur l’équipe qu’il va aligner, du moins en début de saison.

Enfin, Eden Hazard, Dani Ceballos et Marco Asensio auront un rôle à jouer dans la rotation de l’équipe durant cette saison qui sera très chargée en termes de matchs disputés. Le premier cité revient en forme et c’est de bon augure pour la suite.

Non selon Pablo :

Beaucoup ont paniqué à la suite des deux premiers résultats face au Barça (0-1) et au Club América (2-2). Twitter réclamait une relève à Benzema par exemple. Cependant, ces revendications sont dues à des conclusions bien trop hâtives. Le résultat et la performance de cette nuit face à la Juventus (2-0) font oublier beaucoup d’interrogations que nous avons pu écouter ou lire ces derniers jours.

Il n’y a aucun enseignement à tirer de ces trois matchs amicaux. Le Real Madrid est l’actuel champion d’Europe. C’est pourquoi l’équipe doit être et va être dans la continuité de la saison précédente. Le onze de départ face à l’équipe italienne le prouve. En bon diesel qu’elle est, l’automobile blanche était en rodage aux USA. Car oui, finalement, ce ne sont que des matchs de préparation.

Et la préparation est allée crescendo. Se mettre dans le bain dans un premier temps face à une équipe qui avait deux matchs dans les jambes. Ensuite, prendre ses marques offensivement avec le retour de Benzema. Et enfin, préparer la Supercoupe d’Europe avec sérieux face à une équipe compétitive.

Alors, oui, je te rejoins sur tes trois arguments : Benzema est indispensable, les nouveaux devront gagner leur place et certains anciens, qui étaient enterrés, auront un rôle à jouer. Mais, en fin de compte, les vrais enseignements devront être tirés tout au long de la saison, car une équipe évolue sur le long terme. Souviens-toi l’an passé : qui aurait cru, au mois d’août, que Federico Valverde allait finir par jouer ailier droit et être autant décisif à ce poste-là ?